Radio-Canada Info

La clinique pédiatriqu­e temporaire de Chicoutimi pourrait devenir permanente

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Le Centre intégré universi‐ taire de santé et de ser‐ vices sociaux (CIUSSS) de la région étudie la possibilit­é de rendre la clinique pédia‐ trique temporaire de Chi‐ coutimi permanente.

La clinique avait été ou‐ verte à la mi-décembre à l’hô‐ pital de Chicoutimi pour faire face à la vague de virus respi‐ ratoires qui affectaien­t plu‐ sieurs enfants de la région, à l’image du reste de la pro‐ vince.

Selon les données du CIUSSS, ce sont 165 rendezvous, soit l’ensemble des plages horaires disponible­s, qui ont été comblés du 12 dé‐ cembre au 6 janvier. Des infir‐ mières praticienn­es et des médecins s’étaient portés vo‐ lontaires pour assurer les ser‐ vices de la clinique.

Le cogestionn­aire médical de la clinique d'évaluation pé‐ diatrique, le pédiatre Mathieu Desmeules, croit que cette cli‐ nique répond à une demande importante.

Je pense que les profes‐ sionnels du CIUSSS sont conscients que c'est un be‐ soin de la population, puis un besoin des équipes aussi. C'est une clientèle que, si elle n'est pas vue à cette cliniquelà, va déborder aux urgences qui sont déjà très débordées ou aux GMF [groupes de mé‐ decine de famille] ou aux cli‐ niques sans rendez-vous qui en ont déjà pas mal sur les épaules.

Mathieu Desmeules, pé‐ diatre et cogestionn­aire de la clinique

Il estime que les services offerts sont appréciés par les parents et demeurent perti‐ nents, malgré que la propaga‐ tion des virus respiratoi­res ait diminué dans la région.

C'est une porte supplé‐ mentaire pour décharger les autres portes. Définitive­ment, les gens qui ont levé la main sont très appréciés, puis ils sont conscients du besoin au‐ quel ça répond, a-t-il ajouté.

Toujours possible prendre rendez-vous de

Pour l’instant, même si la clinique devait fermer lundi, il est toujours possible de prendre rendez-vous pour la prochaine semaine.

La forme que pourrait prendre la clinique, si elle de‐ vient permanente, est en ana‐ lyse.

Notre objectif est de dire: "Une fois la tempête résolue, comment structurer les choses de façon pérenne? Comment s'assurer que ça continue et que ce soit une porte qui demeure ouverte dans les semaines, dans les mois à venir, sans déshabille­r les autres?" Donc, c'est de structurer avec les ressources qu'on a en place pour que ça demeure une offre de servie à longue durée, a indiqué le Dr Desmeules.

Pour avoir accès à la cli‐ nique, il est toujours néces‐ saire de passer par les gui‐ chets d’accès à la première ligne, par l’urgence ou via le service Info-Santé.

Avec les informatio­ns de Philippe L'Heureux

un peu pour lui faire la conversati­on.

C’est un jeune homme merveilleu­x. Très gentil , ditelle. Komal Makkad, qui pro‐ pose aussi ses services dans l’Okanagan et l’île de Vancou‐ ver, souhaite que l’entreprise Tuktu puisse s’étendre dans d’autres parties de la Colom‐ bie-Britanniqu­e.

L’idée étant que Tuktu puisse aider les gens à garder le contact : Plus vous inter‐ agissez avec les membres de votre communauté et plus vous combattez l’isolation so‐ ciale.

Jusqu’à présent, l’entre‐ prise a plus de 300 clients et 130 personnes aidantes.

D'après les informatio­ns de Josh Grant

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