Ottawa donne un feu vert conditionnel au projet Lithium Baie-James
Le projet de mine de li‐ thium du promoteur Ga‐ laxy Lithium a reçu l’auto‐ risation d’Ottawa pour ex‐ ploiter un gisement à la Baie-James.
La mine Lithium BaieJames, située à environ 100 ki‐ lomètres à l’est de la commu‐ nauté crie d’Eastmain, produi‐ ra du lithium pendant une pé‐ riode pouvant aller jusqu'à une vingtaine d'années.
Le projet comprendra une mine à ciel ouvert et un concentrateur avec une pro‐ duction moyenne de 5480 tonnes de minerai par jour.
Quelque 280 travailleurs seront nécessaires à la construction de la mine et 167 pendant son exploitation.
L’approbation par le gou‐ vernement fédéral vient avec une série de 271 conditions, notamment pour protéger le poisson et son habitat, les oi‐ seaux migrateurs et les oi‐ seaux en péril, les terres hu‐ mides, le caribou des bois, la santé des Cris et l’utilisation actuelle des terres et des res‐ sources à des fins tradition‐ nelles par les Cris.
Avant de pouvoir lancer la production en 2024, Galaxy Li‐ thium, propriété de la compa‐ gnie australienne Allkem, de‐ vra aussi compléter le proces‐ sus d’approbation provinciale menée par le Comité d’exa‐ men des répercussions envi‐ ronnementales et sociales.
Un dossier important pour Sylvie Bérubé
La députée dans Abitibi– Baie-James–Nunavik–Eeyou accueille ce projet positive‐ ment.
C’est une bonne nouvelle pour ma circonscription au ni‐ veau de la Baie-James. Vous savez, c’est quand même im‐ portant ce dossier-là de li‐ thium. C’est un minéral qui est très critique et identifié comme prioritaire pour le gouvernement fédéral pour une puissance mondiale aussi pour les métaux et minéral utilisé dans l’industrie, qui éventuellement au niveau des véhicules électriques qui sont en plein essor, souligne la dé‐ putée fédérale.
Le lithium est l'un des six minéraux critiques identi‐ fiés comme prioritaires dans la nouvelle stratégie du fédé‐ ral. Sylvie Bérubé demande toutefois à ce que la transfor‐ mation du minerai soit aussi effectuée au Québec.
Le lithium, il faut que ce soit transformé chez nous et il ne faut pas que ce soit juste une terre de métaux. C’est une terre d’accueil aussi pour les gens qui viennent tra‐ vailler chez nous. On sait qu’on a des problématiques de main-d'oeuvre, mais on va regarder aussi de ce côté-là, dit-elle.
Avec les informations de Marc-André Landry et Lise Millette.