Arrêt de travail à l’urgence de l’hôpital de Jonquière
Les infirmières de l’ur‐ gence de l'hôpital de Jon‐ quière ont manifesté leur ras-le-bol pendant une trentaine de minutes mar‐ di matin. Elles ont dénoncé leurs conditions de travail en raison d’un taux d’occu‐ pation élevé.
Le personnel a décidé d’ar‐ rêter de travailler vers 8 h pour dénoncer l’état de la si‐ tuation dans l’établissement en attendant qu’un inspec‐ teur de la Commission des normes, de l'équité, de la san‐ té et de la sécurité du travail (CNESST) visite les lieux. Elles ont ensuite recommencé à travailler.
Au moment de l’arrêt de travail des infirmières, le taux d’occupation à l’urgence de l’hôpital de Jonquière se si‐ tuait à 144 %, selon les don‐ nées de la Console provinciale des urgences. Sept patients se trouvaient sur des civières de débordement.
Elles vont arrêter jusqu’à ce que leur lieu de travail soit sécuritaire, a lancé la prési‐ dente régionale du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Julie Boivin, en entrevue sur les ondes de RDI.
Selon la présidente du syn‐ dicat affilié à la Fédération in‐ terprofessionnelle de la santé (FIQ), les employés ont dé‐ noncé à maintes reprises l’état de la situation au CIUSSS au cours des dernières semaines. L’urgence de l’hôpital de Jon‐ quière a été notamment une des plus achalandées pen‐ dant la période des fêtes.
C’est leur sécurité qui est en jeu. La semaine passée, en raison des civières, une de leurs collègues s’est blessée. L'hôpital de Jonquière est désuet en termes d’organisa‐ tion et on perd des joueurs parce que l’environnement n’est pas sécuritaire pour les professionnelles en soin, dé‐ nonce Julie Boivin.
Le 4 janvier dernier, les in‐ firmières de l’urgence de l’hô‐ pital de Chicoutimi avaient elles aussi dénoncé leurs conditions de travail en orga‐ nisant un sit-in pendant la nuit.
Plus de détails à venir
Avec des informations de Louis Martineau