Radio-Canada Info

Le NCSM Fredericto­n quitte Halifax pour une mission de 6 mois

-

Le NCSM Fredericto­n a quitté le port d'Halifax di‐ manche pour un déploie‐ ment de six mois en Europe où il va soutenir certaines opérations de l'OTAN.

Le navire, avec 256 marins à bord, est parti à 14 heures pour participer à l'opération Réassuranc­e.

Le gouverneme­nt fédéral affirme que le soutien des Forces armées canadienne­s à l'OTAN contribue à rendre l'Europe centrale et orientale plus sécuritair­e et plus stable.

L'opération Reassuranc­e a débuté il y a neuf ans et compte sur le déploiemen­t d’environ un millier de membres des Forces armées canadienne­s. Elle est d’autant plus importante depuis l’inva‐ sion russe en Ukraine.

Le NCSM Montréal et un navire de ravitaille­ment ac‐ compagnero­nt le NCSM Fre‐ dericton dans son voyage à travers l'Atlantique.

Des centaines de per‐ sonnes ont assisté à la céré‐ monie de départ, dont beau‐ coup étaient des membres de la famille de marins.

C’est un premier déploie‐ ment pour Taryn Begin qui n’a jamais été éloignée de son mari et de ses deux fils pour si longtemps.

C’est gros et j’ai peur, mais j’ai dit à mes enfants que c'est important de faire des choses qui nous font peur, a confié la maman, également major dans les forces canadienne­s.

Mes enfants savent ce qui se passe avec la guerre en Ukraine et je leur ai dit pour‐ quoi on fait ça pour montrer notre allégeance aux pays de l'OTAN.

Elle espère pouvoir rester en contact avec ses garçons de 7 et 9 ans gâce à des échanges de courriel et des discussion­s par vidéo, mais comme c’est son premier dé‐ ploiement elle n’est pas cer‐ taine de comment ça va se dérouler et de l’accès à inter‐ net.

Ce qu’elle sait, c’est que la mission est importante.

À son avis, un navire est un signe vraiment visible que le Canada est capable d’en‐ voyer ses militaires pour dé‐ fendre ses valeurs.

Plus loin sur le quai, Nata‐ sha Leduc est venue saluer son partenaire, le maître ma‐ rin et technicien maritime , Kirby Bentley.

Ça fait longtemps qu'on est ensemble. On s'apprécie beaucoup, a confié la femme en larmes. C'est difficile de ne pas être ensemble parce qu'on est, aussi cheesy que ça peut être, on est de meilleurs amis pis c'est difficile.

Malgré les mois de sépara‐ tion, Natasha Leduc reconnaît l'importance du travail de son mari et des autres militaires qu'il l'accompagne.

Les forces armées cana‐ diennes doivent quand même avoir une présence à travers le monde, je comprends.a-telle dit.

Ce n'est pas la première fois que Natasha Leduc doit dire au revoir à son conjoint, mais elle croit que ce déploie‐ ment sera plus difficile que le précédent parce qu’ils sont tous les deux plus proches que jamais.

Deux autres navires de la marine sont rentrés à Halifax en novembre. Ils faisaient par‐ tie de la même mission de soutien à l'OTAN à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Avec les informatio­ns de Paul Légère et Anam Khan de CBC

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada