Les futurs ambulanciers paramédicaux peinent à dénicher un stage
Des charges de travail éle‐ vées et un manque de per‐ sonnel réduisent les efforts pour former la génération suivante d'ambulanciers paramédicaux en Alberta.
C’est le constat que fait le Comité consultatif des ser‐ vices médicaux d’urgence de l'Alberta dans un rapport où il déclare que de nombreux pa‐ ramédicaux doivent faire des heures supplémentaires, sont fatigués et ont un travail stressant. Prendre en charge des stagiaires est évidem‐ ment difficile.
Or, pour que les futurs pa‐ ramédicaux obtiennent le droit d'exercer le métier et par conséquent un emploi rému‐ néré, il faut qu’ils suivent un stage en ambulance et à l'hô‐ pital sous la supervision d'un professionnel expérimenté.
Le comité consultatif pro‐ pose 53 recommandations. La province, par exemple, devrait inciter les employeurs et les paramédicaux à prendre des stagiaires.
D’après le président de l’As‐ sociation des sciences de la santé de l’Alberta, Mike Par‐ ker, dont le groupe repré‐ sente 3500 paramédicaux, le comité consultatif a identifié la source du problème, mais ne touche pas à sa racine.
Nos professionnels sont débordés de travail, dit-il. Ac‐ cueillir des stagiaires n’est pas difficile sous de telles condi‐ tions, c’est pratiquement im‐ possible.
Une fois que nous aurons arrêté de les mettre au bord de l’épuisement, ils pourront de nouveau servir de mentor et préparer les professionnels dont nous avons tant besoin.
Mike Parker, président de l'Association des sciences de la santé de l'Alberta
À l’heure actuelle, 1426 étudiants sont inscrits dans les programmes para‐ médicaux et d’intervenants médicaux d’urgence au sein d'établissements publics et privés en Alberta. La province a par ailleurs investi 826 000 $ pour créer 46 nouvelles places dans ces programmes.
Le ministre de la Santé, Ja‐ son Copping, dit avoir accepté les recommandations du rap‐ port et que la province tra‐ vaille sur leurs mises en oeuvre.
D'après les informations de Michelle Bellefontaine