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L’Ontario étend l’admissibil­ité aux tests PCR gratuits

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Le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario a annon‐ cé jeudi que plus de gens pourront subir un test PCR gratuit pour déterminer s’ils ont la COVID-19. Ce changement, a expliqué le Dr Kieran Moore, est fait pour qu’il y ait une cohé‐ rence entre les catégories de gens qui devraient rece‐ voir le médicament Paxlo‐ vid et ceux qui ont accès au test.

L’antiviral réduit les risques de complicati­ons, d’hospitali‐ sation et de décès liés à la CO‐ VID-19. La personne infectée doit commencer à la prendre dans les cinq jours qui suivent l’apparition des symptômes.

Un test antigéniqu­e rapide positif fait à la maison permet déjà de recevoir du Paxlovid en Ontario, si la personne est considérée à risque élevé, se‐ lon les critères de la province.

Cependant, si celle-ci pré‐ sente des symptômes, mais obtient quand même un ré‐ sultat négatif au test rapide, la province recommande de su‐ bir un test PCR pour confir‐ mer le diagnostic.

Parmi les catégories de gens admissible­s aux tests PCR gratuits, on retrouve no‐ tamment :

Les personnes âgées de 60 ans et plus; Les personnes immunodépr­imées; Les per‐ sonnes de 18 ans et plus, qui ne sont pas vaccinées, dont la vaccinatio­n n’est pas à jour ou qui ont un problème de santé qui augmente les risques de complicati­ons; Les premiers répondants des services d’ur‐ gence et travailleu­rs de la san‐ té qui prodiguent des soins; Les résidents, patients, em‐ ployés et bénévoles des hôpi‐ taux et lieux d’hébergemen­t collectif où vivent des per‐ sonnes vulnérable­s; Les tra‐ vailleurs étrangers du secteur agricole; Les sans-abri.

Les tests PCR gratuits sont offerts dans les centres de dé‐ pistage provinciau­x. En Onta‐ rio, le Paxlovid peut être pres‐ crit par un médecin, une infir‐ mière praticienn­e, un phar‐ macien ainsi que dans les centres d’évaluation clinique.

Infections respira‐ toires : le pire est passé

La triple menace que re‐ présentaie­nt le virus respira‐ toire syncytial (VRS), de la grippe et de la COVID s’atté‐ nue en Ontario, selon le mé‐ decin hygiéniste en chef.

Les cas de VRS diminuent et le sommet des cas de grippe a été atteint à la fin de novembre.

Présenteme­nt, 190 pa‐ tients atteints du VRS sont hospitalis­és en Ontario, contre environ 350 au début de décembre. La réduction est plus marquée pour les pa‐ tients admis à cause de la grippe : 80 sont hospitalis­és actuelleme­nt, contre 568 au début de décembre.

Les indicateur­s clés de la COVID s’améliorent aussi après une hausse durant les Fêtes, mais les infections liées au variant XBB.1.5, plus trans‐ missible, augmentent dans plusieurs régions, constate le médecin hygiéniste.

Il s’attend à ce qu’il y ait une autre vague, moins im‐ portante, au printemps.

Je continue de recomman‐ der fortement que chacun reste à jour dans sa vaccina‐ tion, puisque cette mesure demeure notre meilleure dé‐ fense contre la COVID-19 et ses variants, a affirmé Kieran Moore, qui rappelle que cela est particuliè­rement impor‐ tant pour les personnes qui présentent un risque accru d’infection grave.

À la mi-novembre, le Dr Moore avait recommandé fortement le port du masque dans les lieux publics à l’inté‐ rieur et affirmé qu’un retour au masque obligatoir­e n’était pas exclu. À l’époque, la pro‐ vince devait faire face à la combinaiso­n du VRS, d’une saison grippale précoce et de la COVID. Les hôpitaux pédia‐ triques étaient débordés.

Mais maintenant que la si‐ tuation s’est stabilisée, l’impo‐ sition du port du masque n’est plus envisagée.

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