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Un atelier donné dans son alma mater pour le comédien Simon LandryDésy

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Le comédien originaire d'Alma Simon Landry-Désy, qui joue actuelleme­nt dans la série Stat, a livré un atelier aux élèves de son alma mater jeudi, alors qu’il était de passage à l’École secondaire CamilleLav­oie.

C'est spécial, c'est sûr, c'est quand même des années, vraiment intenses et impor‐ tantes dans ma vie, mes an‐ nées à Camille-Lavoie. Moi, c'est à cause du théâtre que j'ai voulu devenir comédien.

Puis, le théâtre me l'a bien rendu, a-t-il raconté au Télé‐ journal Saguenay-Lac-SaintJean.

Il est présenteme­nt dans la région pour des représenta‐ tions de la pièce La Société des poètes disparus, tirée du célèbre film de 1989.

C'est un un spectacle vrai‐ ment spécial parce que, bon on connaît quand même l'his‐ toire, tout le monde, bien pas tout le monde, mais la plupart des gens connaissen­t l'his‐ toire de ce prof qui arrive dans une école, dans un col‐ lège privé, où tout est très or‐ donné et lui il décide d'insuf‐ fler un peu de sa passion, ou en tout cas de de faire germer la passion dans chacun de ces étudiants-là, a-t-il débuté.

L’Almatois dresse un paral‐ lèle entre cette histoire et la sienne.

C'est l'évidence même que moi, c'est ce que j'ai vécu ici puis qu'il y a des profs dans mon parcours qui m'ont bras‐ sé un peu, puis qui ont fait germer cette confiance-là aus‐ si, de juste écouter ses envies, puis d'essayer des affaires aussi, a poursuivi Simon Lan‐ dry-Désy, qui a ensuite obte‐ nu une formation en interpré‐ tation au Collège LionelGrou­lx, à Sainte-Thérèse.

Trois soirs

La pièce sera présentée vendredi au Théâtre C, à Chi‐ coutimi, samedi à la Salle Mi‐ chel-Côté, Alma, puis di‐ manche à la Salle Desjardins Maria-Chapdelain­e, à Dol‐ beau-Mistassini.

C'est la première fois que je viens jouer à la Salle MichelCôté. C'est la première fois de‐ puis que je suis comédien profession­nel que je viens jouer dans la région, a-t-il en‐ chaîné.

À ce retour à la maison, il est à même de constater l’im‐ pact de jouer à la télévision dans une série avec de fortes cotes d’écoute, comme Stat.

Je pense que ma mère en a plus entendu parler que moi parce que j'habite à Montréal. Je ne croise pas nécessaire‐ ment des gens que je connais tant que ça. Les gens ne me reconnaiss­ent pas nécessaire‐ ment. Tu sais, j'ai ne pas assez joué, tandis que les gens ici dans la région ils font: "Cou‐ donc, Simon est rendu à la té‐ lé", a-t-il raconté.

À propos de son expé‐ rience dans la quotidienn­e de Fabienne Larouche, où il in‐ carne Damien Renaud, il s’est dit heureux de voir de l’inté‐ rieur à quel point le rythme de production est intense.

Je le vois aussi comme une expérience qui me nourrit clairement, parce qu’à la télé, être sur un plateau, c'est com‐ plètement différent d’être sur une scène de théâtre. C'est les deux extrêmes du spectre complèteme­nt. Puis j'ai la chance de jouer tout ça, c'est incroyable, a-t-il conclu.

Finalement, en plus de la télévision et du théâtre, Si‐ mon Landry-Désy pourra aus‐ si être vu sur grand écran alors qu’il fait partie de la dis‐ tribution du film Crépuscule pour un tueur, qui prendra l’affiche le 10 mars.

Avec les informatio­ns de Julie Larouche

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