Opposition au projet pour limiter la location à court terme à Saint-Davidde-Falardeau
Le projet de règlement pour limiter la location de résidences à court terme à Saint-David-de-Falardeau continue de faire des vagues.
Une pétition pour s'oppo‐ ser au projet a été lancée par des citoyens et a recueilli 1300 signatures. L'homme derrière l'initiative, Yoan Jon‐ cas, est aussi le cofondateur de Tavata Chalets.
La municipalité songe à in‐ terdire la location d’héberge‐ ment à court terme de type AirBNB sur son territoire, à l'exception du secteur de la station de ski du Valinouët. Des discussions sont en cours entre les élus.
Plusieurs citoyens se sont plaints à la municipalité des désagréments causés par ce type de location dans les sec‐ teurs de villégiature, notam‐ ment du bruit causé par les vi‐ siteurs en fin de soirée.
Il y a très peu d'héberge‐ ments, donc si nos visiteurs ne peuvent pas résider à Saint-David-de-Falardeau, ils vont venir faire une activité un après-midi, puis ils retour‐ neront à Saguenay après. On veut les garder trois, quatre jours pour qu'ils puissent faire toutes les activités du secteur, a observé l’instigateur de la pétition.
Des discussions doivent avoir lieu entre les promo‐ teurs et la municipalité pour trouver des solutions.
Un résident de la munici‐ palité, David Signer, s’oppose lui aussi à l’adoption de ce projet de règlement. Il croit que cette idée pourrait diviser les citoyens selon le secteur où ils habitent. Il ne com‐ prend pas la séparation entre la station de ski et le reste du territoire.
Ça fait longtemps que les différentes administrations travaillent pour unifier le vil‐ lage, ce que doit être toute municipalité. Là, on est en train de faire du communau‐ tarisme. On est en train d' os‐ traciser, de faire en sorte que la montagne, c'est une chose, le lac, une chose et le village une autre. C'est déjà assez dif‐ ficile parce que dans la vie de tous les jours, les gens voient ça comme ça, a dit M. Signer, propriétaire de deux chalets.
Le maire de St-David-deFalardeau, Germain Grenon, a décliné la demande d’entre‐ vue de Radio-Canada, préfé‐ rant que les choses se calment et que des discus‐ sions aient lieu entre les conseillers municipaux avant de commenter une nouvelle fois.
Lundi, les membres du conseil de ville se réuniront pour aborder ce dossier.
D'après les informations de Béatrice Rooney
production. D’après M. Hess, ils ont été malmenés par la pandémie, mais dans le cas du Rockin’ River Fest, les inon‐ dations historiques qu’a connues Merritt en 2021 ont également contribué à l'annu‐ lation.
Des campings entiers ont été perdus, dit-il. On s’est re‐ trouvé avec moins d’emplace‐ ments et les propriétaires des terrains n’avaient pas assez de temps pour tout reconstruire.
L’annulation du festival pé‐ nalise également les musi‐ ciens qui ont besoin de ces festivals pour gagner leur vie, déclare Kenny Hess : « J’espère que l’on aura un retour triom‐ phant en 2024. »