Les médecins de famille de la C.-B. peuvent choisir un mode de rémunération plus lucratif

À compter du premier fé‐ vrier, les médecins de fa‐ mille de la Colombie-Bri‐ tannique peuvent opter pour un nouveau mode de rémunération qui tient compte de la gravité des problèmes médicaux de leurs patients, plutôt que le système actuel qui pré‐ voit un montant fixe pour chaque acte médical.

L’objectif est de convaincre les médecins de choisir la mé‐ decine familiale alors qu'envi‐ ron un million de BritannoColombiens

sont sans méde‐ cin de famille.

Selon la province, un om‐ nipraticien qui travaille à plein temps devrait gagner en moyenne 385 000 $ par an avec le nouveau modèle, contre 250 000 $ avec le sys‐ tème de paiement à l'acte.

Concrètement, le nouveau système de rémunération prendra en compte :

le temps passé avec les pa‐ tients le nombre de visites par jour le nombre de patients dans leur cabinet la complexi‐ té des problèmes médicaux auquel le patient fait face les coûts administratifs

La médecin de famille Su‐ zanne Watters, qui pratique dans une clinique de Courte‐ nay sur l'île de Vancouver, es‐ time travailler actuellement l'équivalent d'une dizaine d'heures par semaine sans être payée, notamment pour analyser les résultats d'exa‐ mens médicaux de patients aux besoins complexes.

La réforme du mode de ré‐ munération rend sa profes‐ sion plus attrayante, dit-elle.

Ça va être plus facile d'avoir de nouveaux méde‐ cins de famille qui com‐ mencent à ouvrir des bu‐ reaux, joindre des cabinets, et avoir des médecins de famille qui ne partent pas à la retraite aussi vite, croit Suzanne Wat‐ ters.

Le nouveau modèle de ré‐ munération a été élaboré en collaboration avec l’Associa‐ tion des médecins de la Co‐ lombie-Britannique, l’Associa‐ tion des médecins de famille de la Colombie-Britannique et la province.

Avec des informations de Timothé Matte-Bergeron et