Une taxe spéciale sur les nuitées à Vancouver pour accueillir la FIFA
À partir du 1er février, toute personne qui réserve une chambre d'hôtel ou un Airbnb à Vancouver devra payer une taxe spéciale de 2,5 %.
Ce revenu d'appoint servi‐ ra à payer une partie des coûts engendrés par l'accueil de la Coupe du monde de soccer en 2026, dont Vancou‐ ver est l'une des 16 villes hôtes.
La Municipalité affirme que la mesure est nécessaire pour financer de nouvelles in‐ frastructures et assurer la sé‐ curité lors de l'événement, entre autres.
La taxe sera en vigueur pendant les sept prochaines années.
Une taxe spéciale sem‐ blable avait été mise en place à Whistler pour les Jeux olym‐ piques de 2010.
Le conseiller municipal de Vancouver Pete Fry croit que cette taxe est très raisonnable et que les municipalités envi‐ ronnantes profiteront égale‐ ment de l'événement.
La ministre des Finances, Katrine Conroy, estime que la taxe engendrera environ 230 millions de dollars pour aider Vancouver à payer les coûts associés à la Coupe du monde.
Mme Conroy précise qu’une telle taxe pour un évé‐ nement international majeur est une première à Vancou‐ ver. Elle assure que si les fonds nécessaires sont levés avant la septième année, la Ville pourra mettre fin à sa taxe.
La ministre Conroy sou‐ ligne que c’est un privilège pour la province d’accueillir événement sportif d’une telle envergure. Elle ajoute que les Britanno-Colombiens ont hâte de se rendre à Vancou‐ ver pour participer aux festivi‐ tés.
Toronto et Vancouver sont les deux villes hôtes cana‐ diennes de la Coupe du monde 2026. Les autres villes qui accueilleront les matchs de soccer se trouvent aux États-Unis et au Mexique.
Avec des informations de Benoît Ferradini
mécontents
Matthew Dutczak, histo‐ rien autoproclamé du centre commercial et créateur de la chaîne YouTube Best Edmon‐ ton Mall se dit choqué d'ap‐ prendre cette fermeture défi‐ nitive.
Je n'ai jamais imaginé, un seul instant, qu'ils allaient le fermer.
Matthew Dutczak, créa‐ teur de la chaîne YouTube Best Edmonton Mall
D'un point de vue touris‐ tique, les montagnes russes constituaient l'une des attrac‐ tions les plus emblématiques du centre commercial, juste après le bateau pirate et le parc aquatique couvert, selon M. Dutczak. Elles figuraient sur la majorité des photos touristiques de la ville d’Ed‐ monton et même de la pro‐ vince de l'Alberta, a-t-il ajouté.
Les montagnes russes étaient la préférée des ama‐ teurs de ces circuits comme Andrew Cunningham de San Francisco, qui a été sur 717 montagnes russes à tra‐ vers le monde. M. Cunnin‐ gham a déclaré en entrevue à CBC que le Mindbender était populaire auprès des ama‐ teurs en raison de son intensi‐ té.
Il a un temps de descente très long et il est à forte sen‐ sation , a-t-il déclaré.
Accident mortel en 1986
Cependant, le 14 juin 1986, le dernier wagon du Mindben‐ der a déraillé à environ 100 ki‐ lomètres à l'heure.
Trois passagers éjectés ont été tués et un quatrième a été grièvement blessé. Dix-neuf autres passagers ont été trai‐ tés pour des blessures mi‐ neures.
Le Mindbender a été fer‐ mé pendant plus d'un an et a fait l'objet de modifications de sécurité.
Avec les informations de Stacey Brotzel et Emily Fitz‐ patrick
un courriel.
De son côté, l'entreprise Charbone souhaite elle aussi produire de l’hydrogène à Baie-Comeau, en plus de So‐ rel-Tracy.
Ni notre projet de SorelTracy ni celui de Baie-Comeau ne sont, selon nous, remis en cause [par la déclaration du ministre], lance le président et chef de la direction de Char‐ bone, Dave Gagnon.
Il considère que la décision de Pierre Fitzgibbon est res‐ ponsable.
Dave Gagnon se dit recon‐ naissant que Québec laisse tout de même de la place aux projets d'hydrogène vert au sein du prochain bloc énergé‐ tique de la province.
Le ministre Fitzgibbon a fait ces déclarations en marge d'une commission parlemen‐ taire sur le projet de loi 2, vi‐ sant à plafonner l'indexation des tarifs sur la distribution d'électricité.
Dave Gagnon estime que les entreprises québécoises pourraient être avantagées.
Avant d'aller faire des ex‐ portations à l'étranger, je pense qu'on a déjà beaucoup de travail à faire ici, au Qué‐ bec.
Dave Gagnon, président et chef de la direction de Char‐ bone
L’entreprise Teal Chimie et Énergie, qui souhaite construire un complexe de production d'hydrogène et d'ammoniac verts dans la zone industrialo-portuaire de Pointe-Noire, à Sept-Îles, n’en‐ tend pas changer de stratégie pour assurer la réalisation de son projet.
Je pense que tout est dans la continuité des relations avec le gouvernement. On veut continuer de tenir le même discours. Sept-Îles est le meilleur endroit au Québec pour faire un projet d'hydro‐ gène vert, c’est indéniable. On demeure très positif par rap‐ port à ce lieu stratégique, in‐ dique le président de l'entre‐ prise Teal Chimie et Énergie, Jonathan Martel.
Autant Charbone que Teal Chimie et Énergie ont confiance que le gouverne‐ ment privilégiera les entre‐ prises qui contribueront à dé‐ carboner le Québec plutôt que celles qui comptent ex‐ porter leur produit.