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La Maison Gilles-Carle offre plus de services pour donner un répit aux proches aidants

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La Maison Gilles-Carle de Brome-Missisquoi, à Co‐ wansville, est maintenant plus grande. Elle peut dé‐ sormais accueillir plus de personnes qui sont en perte d’autonomie, pour que leurs proches puissent souffler.

Yvon Rocheleau doit vivre avec la maladie d’Alzheimer depuis un an. L’octogénair­e originaire de Saint-Bruno-deMontarvi­lle réside pendant quelques jours à la Maison Gilles-Carle.

La charge de travail, elle a tout sur les épaules. Tout le travail que je faisais, elle est obligée de le faire. Par exemple, moi je faisais la vais‐ selle, explique-t-il en parlant de sa femme.

Après plusieurs mois de travaux, l’établissem­ent a fait peau neuve et est maintenant prêt à accueillir plus de per‐ sonnes comme Yvon Roche‐ leau.

On a agrandi sur trois ni‐ veaux. On a ajouté deux chambres pour deux per‐ sonnes supplément­aires en répit. On a ajouté des espaces communs pour améliorer la qualité des services qu’on offre, soutient la directrice de la Maison Gilles-Carle, Chris‐ tine Tougas.

L'établissem­ent peut ac‐ cueillir douze personnes en perte d’autonomie, soit quatre de plus qu’auparavant. Six personnes peuvent y res‐ ter la nuit jusqu’à un total de quatorze jours. Six autres per‐ sonnes peuvent venir y pas‐ ser quelques heures durant la

journée.

Soutien psychologi­que… et canin

L’établissem­ent offre égale‐ ment du soutien psycholo‐ gique aux proches aidants.

On se rend compte de plus en plus que les gens qui prennent soin des gens qui sont malades ne sont pas né‐ cessaireme­nt médecins, infir‐ miers, préposés aux bénéfi‐ ciaires ou intervenan­ts psy‐ chosociaux. Ils se voient por‐ ter des chapeaux multiples et ça, ça use.

Brigitte Frégault, interve‐ nante psychosoci­ale

Les proches aidants, tout comme les pensionnai­res, peuvent également compter sur l’aide d'une employée bien spéciale, la chienne Rosie.

C'est très rassurant pour plusieurs proches aidants d'avoir la présence de Rosie comme réconfort. Souvent, pendant la journée, on va al‐ ler au service de répit, offrir un petit moment avec les gens qui sont là, explique Bri‐ gitte Frégault.

Au total, les travaux de l'établissem­ent auront coûté près de 750 000 $. La moitié de cette somme vient de dons amassés dans la com‐ munauté dans le cadre d'une campagne de sociofinan­ce‐ ment qui s’est déroulée de 2014 à 2019.

Avec les informatio­ns de John Sébastien Naïs

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