De nouvelles formations pour initier les Nord-Ontariens à l’industrie du cinéma
Plus de 160 personnes du Nord de l’Ontario participe‐ ront à de nouvelles forma‐ tions gratuites de trois se‐ maines visant à enseigner les connaissances requises pour travailler sur un pla‐ teau de tournage.
L’embauche de maind'oeuvre qualifiée est parfois un défi pour les productions qui veulent tourner dans la région, particulièrement pour le département artistique et les postes d’assistant à la pro‐ duction et de machiniste.
Il y a trop de productions qui cherchent à être à Sudbu‐ ry, à North Bay, en même temps. On n’a pas la base pour appuyer les projets de tous, affirme Samuel Boucher, agent de communication d’ICON.
Industrie culturelle de l’On‐ tario Nord (ICON) offre les cours avec l’aide de REEL Ca‐ nada à Sudbury, North Bay et
Sault-Sainte-Marie jusqu’à la fin mars.
Par l’entremise du pro‐ gramme, ICON espère ajouter des noms à sa base de don‐ nées de professionnels for‐ més et prêts à travailler dans le Nord de la province et re‐ cruter des gens avec des com‐ pétences transversales.
L’effet du boom cinéma‐ tographique
Ce programme est une oc‐ casion, selon la formatrice Kiersten Zoratto, d’initier les curieux à un environnement de travail toujours en mouve‐ ment.
Il donne une chance aux personnes qui ne travaillent pas dans l’industrie de venir ici, regarder les caméras, par‐ ler avec des personnes comme moi et apprendre, ditelle.
Plusieurs aspirants tra‐ vailleurs de l’industrie sont souvent des gens à la retraite qui souhaitent remplir leur ca‐ lendrier avec quelques pro‐ jets.
C’est des occasions pour des gens qui ont peut-être fait carrière en construction d’ap‐ pliquer leurs compétences. C’est parfait pour un avenir dans l’industrie, estime M. Boucher.
Il indique que le pro‐ gramme a facilement atteint ses cibles en matière de parti‐ cipation.
C’est un autre monde
L’été est plus occupé que l’hiver dans le Nord de l’Onta‐ rio, observe Kiersten Zoratto. Elle s’en est surtout aperçue à son retour dans sa ville natale de Sudbury, après avoir tra‐ vaillé pendant plusieurs an‐ nées à Halifax.
Il y a six ans, je travaillais sur une ou deux productions [par année] ici. Maintenant, c’est comme 10 ou 15.
Kiersten Zoratto, forma‐ trice
Bien que le Nord gagne en popularité auprès des pro‐ ducteurs, il est important pour Samuel Boucher d’expli‐ quer aux participants que l’in‐ dustrie connaîtra toujours des hauts et des bas en ma‐ tière d’occasions de travail.
Tu vas peut-être travailler pendant trois mois non-stop. Après, il y a du temps pour travailler dans un autre do‐ maine, explique-t-il.
Ceci ne décourage pas Roxanne Taillefer, l’une des participantes du programme.
C’est un autre monde, ditelle. Il y a une demande pour des gens qui peuvent tra‐ vailler de longues journées et travailler avec toutes sortes de personnalités. Si j’ai la for‐ mation, je peux faire n’im‐ porte quel rôle.
Avec les d'Aya Dufour
informations
chaque foyer devrait recevoir le même niveau de finance‐ ment public indépendam‐ ment qu’il s’agisse d’un éta‐ blissement privé ou public.
Ramsay Duff, président de l’Association des foyers de soins privés de l’Île-du-PrinceÉdouard et président-direc‐ teur général du Groupe Ma‐ cLeod, qui gère Clinton View Lodge et South Shore Villa, expliquait récemment que les foyers privés reçoivent 135 $ du gouvernement par ré‐ sident, contre 280 $ pour le public.
Si j'avais une baguette ma‐ gique, je dirais qu'il faut nor‐ maliser la façon dont nous fi‐ nançons les soins de longue durée à l'Île-du-PrinceÉdouard, s'assurer que tout le monde est tenu responsable selon la même norme natio‐ nale, réclame le Dr Samir Sin‐ ha.