Trois foyers de soins privés à l’Î.-P.-É. ne respectent toujours pas les normes

La gestion des foyers privés de soins de longue durée pose question à l’Île-duPrince-Édouard. Trois sur les dix que compte l’Île ne respectent pas entière‐ ment les standards impo‐ sés pour obtenir un permis complet.

Le Conseil des établisse‐ ments de soins communau‐ taires et des foyers de soins a statué que trois foyers privés de soins de longue durée - Garden Home, South Shore Villa et Clinton View Lodge ne sont toujours pas en conformité avec les normes pour pouvoir obtenir des per‐ mis complets.

Ils fonctionnent avec des permis provisoires et ce sta‐ tut va se prolonger au moins jusqu’à la fin du mois, selon une décision publiée jeudi soir.

Pour Clinton View Lodge, le gel des admissions a été prolongé, ce qui signifie que le foyer ne peut pas accueillir de nouveaux résidents. Whisper‐ wood Villa fonctionne égale‐ ment avec un permis provi‐ soire qui sera réexaminé d’ici la fin du mois.

Mise à jour des poli‐ tiques de soins requise

Selon Pat Armstrong, cher‐ cheuse sur les soins de longue durée à l’université de York en Ontario, si les foyers privés au pays ne parviennent pas à at‐ teindre les standards de soins, les gouvernements pro‐ vinciaux devraient envisager de prendre le contrôle de ses établissements.

L'un des problèmes est que lorsque vous sous-traitez ces services et qu'ils ne font pas ce que vous leur dites de faire, il est très, très difficile de les fermer, car qu'allez-vous faire des résidents?, explique Pat Armstrong.

Les permis envoyés aux foyers exigent une mise à jour des politiques de soins des plaies, de la formation du per‐ sonnel et la preuve que les la‐ cunes dans les services concernant les soins des plaies ont été comblées.

Le soins des plaies peut sembler être un sujet mineur mais ce n’est pas le cas. Ça peut ruiner votre vie et peut vous tuer s’ils ne sont pas trai‐ tés de manière appropriée , insiste Pat Armstrong.

Le Dr Samir Sinha, direc‐ teur du service gériatrique à l’hôpital Sinai Health de To‐ ronto, a également travaillé au sein du comité technique qui a développé les nouvelles normes nationales en matière de soins de longue durée, pu‐ bliées à la fin du mois de jan‐ vier.

Pour lui, il est inquiétant que les foyers de soins privés de longue durée à l’Île-duPrince-Édouard n’atteignent pas les normes, particulière‐ ment car ses normes sont moins complètes que les nou‐ veaux standards nationaux.

Il estime que chaque insu‐ laire devrait avoir droit au même niveau soin et que