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Le Saguenay-Lac-Saint-Jean est le 2e plus grand donneur d’organe au Québec

- Maxime Hébert-Lévesque

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean se positionne comme le deuxième plus grand don‐ neur d'organes au Québec au prorata de sa popula‐ tion, derrière la région mé‐ tropolitai­ne. C’est l’aide médicale à mourir (AMM) qui augmente le nombre de donneurs potentiels, se‐ lon l’organisme Transplant Québec.

Si les conditions sont ga‐ gnantes dans la région, c’est notamment à cause de la for‐ mation et des suivis mis en place par les profession­nels de la santé.

Depuis plusieurs années, les responsabl­es des centres hospitalie­rs ont mis en place une série de changement­s et d’adaptation­s. Il y a un comité de dons d’organes actifs dans votre région qui s’assure de réviser les processus et que chaque profession­nel com‐ prenne bien c’est quoi un donneur potentiel. Ça, c’est vraiment important. Vous êtes très efficaces et c’est ça qui vous démarque des autres régions.

Sylvain Lavigne, directeur des soins infirmiers et du sou‐ tien aux établissem­ents chez Transplant Québec

Seulement 1 % des décès en centre hospitalie­r ré‐ pondent à tous les critères pour le don d'organes. Selon M. Lavigne, le rein demeure l’organe le plus prélevé et transplant­é.

Il est calculé que dans la région, pour l’année 2022, le taux de donneurs potentiels est de 13 sur 100 000 habi‐ tants. En plus du contexte de l’AMM, les Québécois seraient de plus en plus nombreux à faire connaître leurs dernières volontés.

Plus de 50 % de la popula‐ tion au Québec ont signifié leur volonté, ce qui est une bonne chose. C’est également le reflet que les profession‐ nels de la santé sont de plus en plus habiles à identifier un donneur potentiel. On le re‐ marque par les chiffres qu’on publie qui est un record cette année , a expliqué Sylvain La‐ vigne en entrevue à l'émission C'est jamais pareil.

Au niveau de la transplan‐ tation, le Québec se trouve en milieu de peloton sur l’échi‐ quier mondial. Une situation qui pourrait changer puisque sur le plan de l’AMM, les Qué‐ bécois font bonne figure, se‐ lon M. Lavigne.

Il y a quelques années, le temps d’attente pour la trans‐ plantation de reins était de plus de trois ans. Maintenant, nous sommes à un peu plus d'un an. Une bonne différence sur le temps d’attente. Les Québécois semblent très gé‐ néreux et ça se reflète dans les dernières volontés, conclut-il.

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