Des adjoints aux médecins veulent que leur profession soit reconnue en C.-B.
Des travailleurs de la santé réitèrent leur appel pour que la Colombie-Britan‐ nique reconnaisse la pro‐ fession d'adjoint au méde‐ cin. Les adjoints aux méde‐ cins travaillent sous la su‐ pervision d'un médecin et peuvent le remplacer pour certains actes.
Environ 500 adjoints au médecin pratiquent au Cana‐ da, notamment en Ontario, au Manitoba et en Alberta. Cette profession n'est pas re‐ connue en Colombie-Britan‐ nique. Le Parti vert de la Co‐ lombie-Britannique et des tra‐ vailleurs de la santé affirment que des adjoints aux méde‐ cins pourraient contribuer à améliorer l'accessibilité aux soins, en particulier dans les régions éloignées.
Un adjoint au médecin qui habite à Victoria, Eric Demers, se rend aux Territoires du Nord-Ouest deux semaines par mois pour pouvoir tra‐ vailler. Il a lancé une pétition pour pousser la Colombie-Bri‐ tannique à réévaluer sa pro‐ fession. Ça va changer com‐ ment je vais pouvoir aider ma communauté et continuer à travailler. Mes deux semaines à la maison, je suis assis à re‐ garder ce qui arrive et je ne peux pas aider en ColombieBritannique.
Le système de santé est sous pression, affirme Sean Kurtz, qui travaille lui aussi aux Territoires du Nord-Ouest comme adjoint au médecin. Il aimerait pouvoir exercer chez lui, à Revelstoke, en Colom‐ bie-Britannique. Il y a telle‐ ment de travail, on a besoin de l'aide de tous les tra‐ vailleurs qualifiés, dit-il.
Le ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, Adrian Dix, a déclaré ne pas être fermé à l'idée de recon‐ naître cette profession. Il croit par contre que reconnaître la profession ne serait pas une solution, vu le nombre peu élevé d'adjoints aux médecins au pays.