Cold Lake achète une clinique médicale pour subvenir aux besoins de ses résidents
La municipalité de Cold Lake, dans le nord-est de l’Alberta, veut acquérir une clinique médicale pri‐ vée dans l’espoir d’attirer plus de médecins dans cette communauté où, se‐ lon un recensement muni‐ cipal de 2022, 40 % des rési‐ dents n'ont pas accès à un médecin de famille.
La clinique médicale Gla‐ cier Gate, dont le bâtiment abrite également une phar‐ macie, appartient à deux mé‐ decins qui s’apprêtent à quit‐ ter Cold Lake.
La Municipalité prévoit l’acquérir pour 1,85 million de dollars et la gérer comme une société à but non lucratif. L’établissement serait dirigé par un conseil d’administra‐ tion de cinq personnes et sa gestion n’aurait pas de lien de dépendance avec l’adminis‐ tration municipale.
Plutôt que de rester un observateur passif, [...] Cold Lake veut maintenant se don‐ ner les moyens de recruter ac‐ tivement des médecins afin [de] répondre aux besoins de la communauté en matière de soins de santé, lit-on dans le projet de plan d'affaires.
Autrement dit, Cold Lake souhaite, à travers ce projet, augmenter le nombre de nou‐ veaux médecins et pas seule‐ ment remplacer ceux qui prennent leur retraite ou qui déménagent », explique le maire Craig Copeland. Cela permettrait de soulager la pression sur nos médecins existants [qui] sont surchar‐ gés.
Le recensement municipal de 2022 a également révélé que 8 % des résidents de Cold Lake consultaient un médecin à l'extérieur de la communau‐ té et qu'environ 46 % des ré‐ pondants déclaraient at‐ tendre plus de trois semaines pour obtenir un rendez-vous avec un médecin.
Maire de Cold Lake depuis 2007, Craig Copeland souligne que le nombre de médecins dans sa municipalité est resté le même alors que la popula‐ tion a augmenté.
Services de santé Alber‐ ta soutient le projet
Services de santé de l'Al‐ berta, l’autorité provinciale en matière de santé, est au cou‐ rant du projet de Cold Lake et le soutient, selon un porte-pa‐ role.
Le conseil municipal a tenu une audience publique sur la proposition le mois dernier, comme l'exige la loi munici‐ pale. Le conseil devrait adop‐ ter une résolution mardi soir, puis l'envoyer à la ministre des Affaires municipales, Re‐ becca Schulz, qui doit être avi‐ sée dans les 60 jours.
Le maire Craig Copeland espère que la nouvelle cli‐ nique fonctionnera selon le nouveau modèle d'ici le 1er avril. Les quatre médecins qui y restent ainsi que le per‐ sonnel actuel devraient conti‐ nuer à exercer leurs fonctions après la transition.
La Dre Samantha Myhr, présidente de la section de médecine rurale de l'Alberta Medical Association, dit avoir examiné la proposition de Cold Lake et l’avoir trouvée bonne sur le papier.
Elle souligne cependant n’avoir pas eu l'occasion de tâ‐ ter le pouls des médecins de Cold Lake pour savoir ce qu’ils en pensent.
Le Dre Myhr dit apprécier par ailleurs qu'une commu‐ nauté reconnaisse qu'il est es‐ sentiel de garder et de soute‐ nir les médecins existants en allégeant leur charge de tra‐ vail. Elle note également que le maintien de la continuité des soins est de nature à atti‐ rer des médecins dans la com‐ munauté.
Avec les informations de Michelle Bellefontaine
sonnes étaient en attente pour une transplantation au mois de décembre. Au Qué‐ bec, 438 personnes ont été transplantées en 2022.
Transplant Québec insiste sur l'importance de faire connaître sa volonté à ses proches concernant le don
d’organes.