Un Ontarien au bord de la faillite; sa locataire lui doit 20 000 $ en loyer
Joe Roberto attend tou‐ jours une ordonnance d'ex‐ pulsion, près de six mois après une audience devant la Commission de la loca‐ tion immobilière. Entre‐ temps, il doit payer 3000 $ à 4000 $ par mois, dit-il, pour l'hypothèque et d'autres frais pour son condomi‐ nium de location et sa rési‐ dence familiale.
Le père de deux enfants dit que sa locataire a emmé‐ nagé en 2020 dans son condominium d'une chambre à Mississauga, en banlieue de Toronto, et qu'elle ne paie plus son loyer depuis octobre 2021.
Elle lui doit au total envi‐ ron 20 000 $, affirme-t-il.
Je n'en dors plus la nuit. Je ne mange [presque] plus rien. Joe Roberto, propriétaire L'inspecteur en bâtiment dit sombrer vers la faillite.
Il raconte qu'il a contacté la Commission de la location immobilière à répétition, en plus de l'ombudsman provin‐ cial et de son député, mais en vain.
Le gouvernement, toutes les institutions dans les‐ quelles je croyais, ils m'ont tous laissé tomber, lance-t-il.
La Commission n'a pas voulu accorder d'entrevue à CBC, mais assure dans un courriel qu'elle comprend « l'impact des retards ». L'or‐ ganisation indique qu'une or‐ donnance d'expulsion est dé‐ livrée généralement en 60 jours ou moins.
Plus de retards
La Commission de la loca‐ tion immobilière note toute‐ fois dans son rapport annuel de 2022 que le temps de trai‐ tement des ordonnances d'expulsion était en hausse comparativement à 20192020.
L'organisation n'a pas pré‐ cisé à CBC pourquoi c'était le cas.
La parajuriste Elaine Page, embauchée par M. Roberto, dit que les cas de la majorité de ses clients sont traités en moins de 60 jours. Néan‐ moins, elle a constaté une augmentation des temps d'attente, qui peuvent être parfois très longs, constate-telle.
Pour certains, ça peut prendre 6, 8, 10 mois, voire un an.
Elaine Page, parajuriste
Elle ajoute que cette situa‐ tion a un « impact profond particulièrement pour les pe‐ tits propriétaires » comme M. Roberto.
Le niveau de frustration est tel que dès qu'ils récu‐ pèrent leur unité, ils la mettent à vendre, dit-elle.
D'après des renseigne‐ ments fournis par Michael Smee de CBC
telle enquête à leur endroit.
La Ville a également décla‐ ré qu'elle travaillait à détermi‐ ner la marche à suivre lorsque les plaintes visent des repré‐ sentants élus. Pour l'instant, la Ville de Regina n'a pas four‐ ni de détails sur les options qu’elle envisage.
Avec les informations de Alexander Quon