Katak, un béluga pas comme les autres
Le film québécois d’anima‐ tion Katak le brave béluga est un splendide voyage dans le fleuve SaintLaurent de Tadoussac jus‐ qu’en Antarctique.
La scénariste Andrée Lam‐ bert, qui s’est illustrée dans l’écriture d’émissions et de films jeunesse, voulait racon‐ ter l’histoire d’un enfant pas tout à fait comme les autres mais qui finirait par s’accepter et changer le regard des autres sur lui .
L’idée d’ancrer l’histoire dans le règne animal est née d’une excursion de l’auteure sur le fleuve à bord de son voilier nommé Katak, un mot innu qui veut dire loin au loin explique Andrée Lambert. Des bélugas ont alors approché son embarcation et ont inspi‐ ré les personnages du film.
Un film qui colle à la réalité
Dans ce long métrage de 10e Ave Productions, l’objectif est aussi de montrer la ri‐ chesse de la faune et de la flore du Saint-Laurent.
J'ai vu l'occasion de mon‐ trer les paysages mais aussi de présenter les animaux ma‐ rins que je côtoie quand je na‐ vigue explique l’auteure.
Des phoques qui semblent faire du commérage, des oies Bernaches inséparables, un esturgeon nommé Cyrano inspiré d’un poisson aperçu dans la marina de Sillery et un épaulard du nom de JackKnife.
Ce dernier a réellement existé dans la région des îles Mingan, baptisé ainsi par des biologistes en raison de sa na‐ geoire dorsale endommagée et qui ressemblait à un cou‐ teau.
Une distribution presti‐ gieuse
Plusieurs personnages du film ont été incarnés par des artistes qui se prêtaient au jeu pour la première fois.
Yves Jacques interprète Cy‐ rano, Ginette Renaud est la grand-mère de Katak, une dis‐ tribution qui compte notam‐ ment Jeff Boudreault, Guy‐ laine Tremblay ou encore Lu‐ divine Reding.
Ginette Reno, dans ce casci on a exaucé un de ces sou‐ haits se réjouit Nancy Flo‐ rence Savard fondatrice de 10e avenue Productions.
C’est le comédien Alexandre Bacon qui donne vie au jeune Kayak.
Un film déjà vendu à l’international
Nancy Florence Savard re‐ vient sur la genèse du film qui remonte en 2006. À cette époque le défi technique était de taille pour une animation presque entièrement dans l’eau.
10 ans plus tard, le projet a été retenu, une longue route avant de le présenter en salle.
C’est presque toujours 7 ans le développement de nos projets indique la réalisa‐ trice.
Un travail qui a porté ses fruits car le long-métrage s’est déjà frayé un chemin en France, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient ainsi qu'aux États-Unis.
J'ai voulu montrer le fleuve au monde entier, leur mon‐ trer comment c'était beau chez nous! conclut fièrement Andrée Lambert.
Katak le brave béluga sera à l’affiche des salles de cinéma de la province à partir du 24 février.