École des entrepreneurs du Québec à Alma : 400 entrepreneurs soutenus en un an
Depuis que le campus ré‐ gional de l’École des entre‐ preneurs du Québec (ÉEQ) a ouvert ses portes il y a un an au centre-ville d'Alma, près de 400 entrepreneurs ont été accompagnés en mode virtuel et en présen‐ tiel.
Le huitième campus du genre au Québec a officielle‐ ment été inauguré lundi ma‐ tin en présence de parte‐ naires, d'employés ainsi que de plusieurs entrepreneurs qui ont obtenu son soutien. Parmi eux, la copropriétaire de Design Essentiel, AndréeAnne Chabot-Pellicelli, a par‐ tagé quelques moments clés de son expérience avec l’ÉEQ.
Elle a suivi huit modules de formation au campus d’Alma, à raison d'un par semaine pour mieux développer son entreprise de décoration d’in‐ térieur et de création de meubles en bois massif.
Comme je ne suis pas ori‐ ginaire de la région, c’est diffi‐ cile de savoir où aller chercher les ressources. Maintenant, la formation est terminée, mais les ressources, elles, vont me rester, a-t-elle mentionné.
Différentes activités de dé‐ veloppement sont offertes : formations, ateliers, activité de réseautage, cohorte d’en‐ trepreneurs, webinaires, etc. La mission de l’organisation est de miser d’abord et avant tout sur le développement des compétences et des apti‐ tudes.
Une école différente
Le directeur général de l’ÉEQ, Michel Fortin, mise sur la complémentarité de son or‐ ganisation pour l’écosystème dans lequel il prend place.
Oui, nous sommes une école, mais différente des autres. Nous sommes un or‐ ganisme à but non lucratif fi‐ nancé par des ministères éco‐ nomiques, indique celui qui croit que l’ÉEQ vient complé‐ ter l’offre déjà existante sur le territoire notamment le sou‐ tien de la SUITE entrepreneu‐ riale Desjardins, qui incube de jeunes entreprises.
Originaire du SaguenayLac-Saint-Jean, Michel Fortin se réjouit de pouvoir redon‐ ner aux entrepreneurs d’ici, lui qui a d’abord été propriétaire d’une entreprise avant de quitter la région.
J’avais bénéficié de pro‐ grammes gouvernementaux qui existent toujours et c’est un peu cette volonté [qui me guide] de vouloir vraiment amener les entrepreneurs à se surpasser et à réussir parce que j’étais passé à travers dif‐ férentes épreuves que j’avais vécues avec mon entreprise et ça m’a permis de pouvoir mieux les accompagner, mieux comprendre leur réali‐ té, explique-t-il.
L’ÉEQ est allée en appel de propositions pour déterminer les régions qui hériteraient d'un campus.
Nous ne voulions pas nous imposer. On voulait que la région nous veuille en quelque sorte pour être en complément à l’écosystème déjà en place, précise Michel Fortin.
Les entrepreneurs dési‐ rant bénéficier des activités de développement doivent défrayer certains montants. La majorité d’entre eux sont à la tête d’entreprises qui pos‐ sèdent un chiffre d'affaires de moins de 2,5 millions de dol‐ lars et possèdent 20 em‐ ployés et moins.
Depuis la création de l’ÉEQ, près de 19 000 entrepreneurs ont été accompagnés, soit une moyenne annuelle de près de 500 entrepreneurs par campus.
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