Crise à Maisonneuve-Rosemont : l’embauche avant la « gestion locale des horaires »
Daniel Boily, Davide Gentile
consulté par Radio-Canada, la médiatrice nommée par le gouvernement du Québec préconise comme solutions la réduction de l’achalandage et l’augmentation du nombre d’infirmières.
Il faut en premier lieu que le ministère de la Santé pour‐ suive ses actions pour soute‐ nir Maisonneuve-Rosemont, écrit-elle, en se consacrant à diminuer la pression clinique, augmenter le nombre d'infir‐ mières disponibles dans le service des urgences et d'hos‐ pitalisation [...] et poursuivre les discussions sur le projet pi‐ lote visant à favoriser l’attrac‐ tion, la rétention et la disponi‐ bilité des professionnels en soins dans les urgences du CIUSSS de l'Est-de-l'Île-deMontréal.
Sans ces actions, les autres pistes de solution ne permet‐ tront pas d'éviter d'autres crises puisque la demande en soins et en services est nette‐ ment supérieure à la capacité des infirmières travaillant ac‐ tuellement dans les urgences de l'est de l'île.
Lise Lavallée, médiatrice Mme Lavallée rappelle qu’avec 27 % de la population de Montréal à servir et 16 % des lits d’hospitalisation, l’Estde-l'Île-de-Montréal navigue dans un contexte difficile.
Le défi est de taille, puis‐ qu’il s’agit de trouver com‐ ment servir la population des‐ servie par le CIUSSS de l’Estde-l’Île-de-Montréal tout en tenant compte de la santé et sécurité du personnel infir‐ mier à l’urgence, et de leurs besoins de conciliation vie personnelle et travail, précise la médiatrice.
Le président du Syndicat des professionnelles en soins de l'Est-de-l'Île-de-Montréal, Denis Cloutier, y voit un pas dans la bonne direction.
J'essaie de rester positif! On a eu ces dernières se‐ maines quelques infirmières d’agences, un peu d’infir‐