Cinq films pour enfants à découvrir au FIFEM
C’est un amour réel des films pour enfants qui a poussé l’animatrice et chroniqueuse Valérie Ro‐ berts à devenir marraine du Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM).
Une sélection de 45 films y sera présentée en salle du 25 février au 5 mars, en plus des 55 films qu’on pourra voir gratuitement dans le confort de notre foyer, sur fifem.com.
« Je vis avec des enfants qui ont entre 1 an et 13 ans, donc je cumule plusieurs an‐ nées d’écoute de films pour enfants, explique Valérie Ro‐ berts en entrevue avec RadioCanada. J’aime sincèrement le cinéma jeunesse et je crois qu’il y a toujours un petit quelque chose pour les adultes dedans. »
Consciente que le cinéma jeunesse est souvent associé à Disney, elle reconnaît l’im‐ portance de tout ce qui se fait à l’extérieur des grands stu‐ dios. « Il est très compliqué d’avoir accès à des films pour enfants qui nous viennent d’ailleurs, indique la marraine. Quand on pense au cinéma jeunesse, notre premier ré‐ flexe n’est pas de partir à la re‐ cherche d’un petit bijou de production péruvienne. Le FI‐ FEM fait ce travail de défri‐ chage pour nous. »
Six longs métrages et six courts métrages en prove‐ nance de 15 pays sont en lice pour gagner l’un des prix de la compétition officielle. Il y a également un jury jeunesse, ce qui rend l'événement en‐ core plus attendrissant , dit Valérie Roberts.
Selon elle, le FIFEM est un bon endroit pour faire naître la curiosité de nos enfants : Les plus jeunes sont très in‐ fluençables. Si notre enfant est moindrement curieux, il va adhérer tout de suite si on lui dit qu’on s’apprête à regar‐ der quelque chose de spécial et de différent. En plus, c’est une découverte qu’on peut faire en mangeant du pop corn!
La marraine du festival mentionne d’emblée les trois films québécois qui seront présentés cette année : « Il y a évidemment Coco ferme, Jules au pays d’Asha et Katak, le brave béluga. On peut y entendre la voix de Ginette Reno, c’est si bon! »
Les cinq coups de coeur de Valérie Roberts
1 Yuku et les fleurs de l’Hi‐ malaya
« C’est une coproduction
France-Belgique-Suisse qui ra‐ conte l’histoire d’une petite souris qui veut absolument trouver la légendaire fleur de l’Himalaya. Nous allons la suivre dans sa quête, c’est su‐ per coloré et musical! Ça fait partie du volet mini-cinéphile du FIFEM, donc c’est 3 ans et plus ».
2 Être prof
C’est présenté dans le cadre du volet Panorama, c’est un documentaire fran‐ çais réalisé par Émilie Thé‐ rond. Ça rend hommage aux femmes en enseignement, au dévouement dont elles font preuve pour leurs élèves. Ça illustre aussi le lien qui unit les enseignants à leurs élèves.
3 L’entièreté du pro‐ gramme Voix autochtones
« Il comprend notamment une compilation de courts métrages qui sera présentée gratuitement au Cinéma Mo‐ derne (quelle salle!) le di‐ manche 5 mars. Cela dit, toute la programmation est offerte gratuitement sur la plateforme en ligne du festi‐ val. »
4 Comedy Queen
« C’est un film suédois de Sanna Lenken qui raconte l’histoire touchante de Sasha, 13 ans, qui décide de devenir une reine du stand-up co‐ mique dans l’espoir de faire rire son papa. Ça a été présen‐ té au Festival de Cannes et à celui de Berlin, ça parle d’ami‐ tié, de danse et surtout de courage malgré tout. C’est un film dans la compétition offi‐ cielle. »
5 Le coeur blindé
« Ce sera la première cana‐ dienne de ce film de l’Argen‐ tine. On y suit Damian, 11 ans, qui est séparé de sa famille négligente et violente, et qui devra aller vivre dans un foyer d’accueil. Le film s’adresse da‐ vantage aux adolescents et aux jeunes adultes puisqu’il est plutôt dur. La représenta‐ tion se fera en présence du réalisateur Arturo Castro Go‐ doy. C’est aussi un film qui est en compétition officielle. »
Le FIFEM se déroule du 25 février au 5 mars. Rendezvous au fifem.com pour vi‐ sionner la sélection en famille et consulter tous les détails.