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Le Centre de transforma­tion et de valorisati­on de bioproduit­s débute ses activités

- Béatrice Rooney

Les grandes et petites en‐ treprises ont maintenant accès à l’expertise du Centre de transforma­tion et de valorisati­on de bio‐ produits (CTVB) de l’Univer‐ sité du Québec à Chicouti‐ mi (UQAC). La technologi­e, qui est unique dans la ré‐ gion, permettra de déve‐ lopper davantage l’écono‐ mie circulaire au Sague‐ nay-Lac-Saint-Jean.

Nous sommes ouverts aux affaires, lance en souriant le président du consortium du CTVB, Claude Gilbert.

Dès aujourd’hui, les entre‐ prises qui souhaitent se doter d’un produit de niche ou à va‐ leur ajoutée peuvent sou‐ mettre leurs idées de projets aux chercheurs qui offrent entre autres des services d’analyse et d'innocuité.

Une microbrass­erie qui se‐ rait à la recherche de fra‐ grances ou de saveurs parti‐ culières pour aromatiser ses produits pourrait faire affaire avec nous. Ça peut être aussi des producteur­s de petits fruits qui veulent identifier des éléments particulie­rs à va‐ leur ajoutée dans les produits qu’ils ont déjà, poursuit-il.

La création du CTVB avait été annoncée en avril 2019. Il était dès lors planifié que le centre prendrait place dans un bâtiment déjà existant. L'investisse­ment était alors évalué à 6 M$. Le centre de transfert technologi­que a comme mission de dévelop‐ per des produits et caractéri‐ ser des extraits à base de vé‐ gétaux pour des applicatio­ns destinées à des secteurs d’ac‐ tivité variés, indique le site In‐ ternet du CTVB.

C’est grâce à la technologi­e de la société française Biolie, mise en place dans ses tout nouveaux locaux, que le CTVB peut offrir ses services aux en‐ treprises. Les enzymes qui sont extraits des plantes, et de leurs résidus, pourront être utilisés dans divers pro‐ duits commerciau­x.

Cette démarche s’inscrit dans la transition écologique par l’économie circulaire de la région en réutilisan­t des rési‐ dus qui proviennen­t de l'ex‐ ploitation de ressources natu‐ relles. Les possibilit­és sont presque infinies, des bleuets à l’écorce d’épinette. Ainsi, les ressources ont plusieurs utili‐ sations et les déchets sont li‐ mités.

Nous devons aller plus loin dans la valorisati­on de la bio‐ masse boréale. Ce qu’on veut aller chercher, c’est la valeur ajoutée que l’environnem­ent boréal apporte.

Claude Gilbert

L’ouverture initiale était

prévue au printemps 2020 mais, la pandémie a causé quelques retards dans la li‐ vraison et l’installati­on de l'équipement. Plus de cinq millions de dollars ont été in‐

vestis dans le projet.

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