Orphelinats catholiques : la grande noirceur de l’information
Daniel Tremblay, Priscilla Plamondon Lalancette, Martin Movilla Les informations gouverne‐ mentales qui filtrent au compte-gouttes montrent que, depuis trois décen‐ nies, l’argent est la princi‐ pale préoccupation dans le dossier des orphelins de Duplessis et des enfants victimes de sévices dans les établissements religieux.
Le gouvernement doit ar‐ rêter de se protéger et aider les survivants, estime Rod Vienneau qui préside le Comi‐ té Enfants Grande Noirceur. Celui qui représente environ 1500 survivants dénonce l’opacité du gouvernement. Ce sont aujourd’hui des per‐ sonnes âgées, mais il ne faut pas oublier que ce sont des enfants qui ont été torturés, ou même tués, et qui veulent connaître la vérité.
Au cours des dernières se‐ maines, l’équipe d’Enquête a essuyé des refus presque sys‐ tématiques à ses demandes d’accès à l’information. Les ar‐ chives demandées visaient notamment à documenter ce que Québec sait sur l’ampleur des cas d’abus et de morts suspectes d’enfants dans les orphelinats catholiques autre‐ fois financés par l’État.
La vérité reste cachée. C’est comme si le gouverne‐ ment attendait que les vic‐ times soient toutes mortes.
Rod Vienneau, président du Comité Enfants Grande Noirceur
Caviarder l’histoire
La loi oblige le gouverne‐ ment à rendre les délibéra‐ tions du Conseil des ministres publiques après 25 ans. En mars 1995, la question des or‐ phelinats a été abordée par le conseil exécutif du premier ministre Jacques Parizeau. Pourtant, de grandes parties du document sont caviardées parce que la divulgation ris‐ querait vraisemblablement d’avoir un effet sur une procé‐ dure judiciaire, affirme le gou‐ vernement actuel.
Les seules bribes d’infor‐ mations disponibles montrent qu’en pleine année référendaire, Québec a déjà en main des demandes d’en‐ quête publique, d’indemnisa‐ tion des victimes, d’excuses nationales et de correction des dossiers médicaux d’en‐ fants faussement étiquetés comme aliénés mentaux.
Le conseil était divisé sur le sujet. Des ministres souli‐ gnaient que des excuses pourraient conduire à payer des compensations aux survi‐ vants. François Gendron, alors ministre des Ressources naturelles, mentionnait qu’il ne faut pas fermer les yeux, puisque des victimes lui ont fait part de choses de toutes natures, allant de sévices sé‐ rieux à des délits sexuels. Jacques Parizeau soulevait un enjeu moral et disait avoir l’impression que ces gens sou‐ haitent surtout une indemni‐ té. Impossible toutefois de connaître le fond de sa pen‐ sée, puisque la proposition formulée par le premier mi‐ nistre a été censurée au mo‐ ment de nous remettre le do‐ cument.
Chose certaine, en 1998, le dossier des enfants abusés traînait toujours. Des docu‐ ments provenant des ar‐ chives privées de l’ex-premier ministre Lucien Bouchard et auxquels il nous a donné ac‐ cès montrent que c’était une patate chaude et que le Conseil des ministres n’était pas réceptif à l’idée d’indemni‐ ser les orphelins.
Le 14 octobre 1998, le chef de cabinet adjoint du premier ministre, Pierre-Luc Desgagné, écrivait qu’un mémoire circu‐ lait depuis plusieurs mois sur les enfants de Duplessis et qu’il fallait régler la question des diagnostics erronés et l’in‐ demnisation possible. Le conseiller politique enchaî‐ nait : Même si je discute avec leur avocat depuis plusieurs mois [pour gagner du temps], nous en sommes rendus à un point où nous devons décider et rendre publique notre déci‐ sion quant à l’indemnisation. Le pire des scénarios serait de commencer une campagne électorale sans aucune déci‐ sion dans ce dossier. De pe‐ tites manifestations seraient à prévoir et il s’agit d’un dossier sympathique pour la popula‐ tion.
En mars 1999, Lucien Bou‐ chard a finalement prononcé des excuses nationales aux orphelins et orphelines de Du‐ plessis. Il a toutefois rejeté l’idée d’offrir une compensa‐ tion financière aux victimes pour les sévices subis.
Préoccupé boule de neige par l’effet
C’est en 2001 que le gou‐ vernement de Bernard Lan‐ dry a mis sur pied la première mouture du Programme na‐ tional de réconciliation avec les orphelins de Duplessis. Les enfants dits illégitimes et or‐ phelins qui ont été internés ont pu recevoir une moyenne de 25 000 $ en aide financière. Dans le cadre de ce premier volet consacré aux orphelins traités comme des fous, 26 millions de dollars ont été versés à 1500 Québécois.
En 2004, Québec a analysé l’idée d’élargir le programme aux victimes de l’orphelinat d’Huberdeau, puisque des en‐ fants placés dans cet établis‐ sement avaient aussi été abu‐ sés physiquement, psycholo‐ giquement et sexuellement.
Or, le gouvernement craignait de créer un précédent pour des victimes dans tous les établissements religieux. Le document daté du 9 janvier indiquait qu’il est certain que la mise en place d’un tel pro‐ gramme relancerait les reven‐ dications de divers groupes de pression réclamant du gouvernement des mesures similaires pour les ex-rési‐ dents d’autres institutions semblables.
En 2006, le gouvernement de Jean Charest a finalement instauré le second volet du Programme national de ré‐ conciliation, mais cette fois pour les enfants maltraités dans les orphelinats. L’aide fi‐ nancière de 15 000 $ est tou‐ jours en vigueur. En sep‐ tembre dernier, 67 millions de dollars avaient été versés à près de 4500 personnes. Mais plus de 2000 anciens pension‐ naires ayant présenté une de‐ mande n’ont rien reçu.
Le gouvernement n’a ja‐ mais rendu publique la liste complète des établissements admissibles du programme. Il y en a plus d’une centaine à travers le Québec. Impossible de connaître le nombre de victimes reconnues par éta‐ blissement, le ministère de l’Emploi et de la Solidarité af‐ firme qu’il ne comptabilise pas ces données.
D'après Pierre Trudel, pro‐ fesseur et membre du Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal, les motivations du gouverne‐ ment pour rendre ce pro‐ gramme accessible au plus grand nombre de survivants ne sont pas claires. Ça devrait être plus transparent. Norma‐ lement, un programme gou‐ vernemental devrait prévoir de façon très transparente ce qui est permis, ce qui est visé et qui a droit à quoi, expliquet-il.
Selon Rod Vienneau, il ne fait aucun doute que les mon‐ tants octroyés sont déri‐ soires. Ce n’est pas une répa‐ ration pour les gens qui ont perdu leur vie, insiste-t-il. L’homme dit recevoir des di‐ zaines d’appels de survivants en pleurs chaque semaine. Il croit qu’une commission d’en‐ quête serait libératrice pour les victimes et que le gouver‐ nement doit en faire davan‐ tage pour les aider à guérir.
Le secret professionnel
Obtenir des renseigne‐ ments du gouvernement re‐ lève d’un chemin de croix. En plus de se protéger des pour‐ suites, Québec invoque le se‐ cret professionnel pour éviter que des documents capitaux dans la compréhension de l’histoire des victimes des or‐
phelinats ne soient rendus publics.
Pour recevoir l’aide finan‐ cière du programme de récon‐ ciliation, qui ne tient pourtant compte ni des sévices subis ni des séquelles, les survivants ont dû signer une quittance qui les empêche de pour‐ suivre leurs bourreaux et les responsables des orphelinats.
Il s’agit en effet d’une aide financière et non d’une com‐ pensation. Un ancien haut fonctionnaire indique que les avocats du gouvernement re‐ fusaient d’utiliser le terme in‐ demnisation pour éviter de reconnaître la responsabilité civile de l’État.
Enquête a d'ailleurs voulu comprendre pourquoi Qué‐ bec a instauré une quittance qui protège le gouvernement, mais aussi l’Église et les com‐ munautés religieuses de poursuites judiciaires. D’au‐ tant que l’Église catholique n’a offert aucune compensation financière aux victimes.
Le ministère de la Justice dit posséder quatre docu‐ ments relatifs à cette quit‐ tance, mais nous en refuse l’accès. Le cabinet du ministre Simon Jolin-Barrette répond qu’il est essentiel que le gou‐ vernement puisse bénéficier du respect du secret profes‐ sionnel au même titre, d’ailleurs, que toute personne qui recourt aux services d’un avocat.
Selon le professeur Pierre Trudel, le gouvernement a tendance à multiplier les ex‐ ceptions à la loi pour refuser l’accès à des documents. Il est affligeant que l’on invoque le secret professionnel pour ca‐ moufler des situations qui se sont déroulées il y a long‐ temps. Lorsque l’enjeu est plus corsé, il arrive souvent qu’il invoque presque toutes les exceptions prévues dans la loi pour justifier [son] refus, observe-t-il.
Dans ce cas-ci, Pierre Tru‐
del estime que Québec se trouve coincé entre la diffu‐ sion d’information publique et la protection des intérêts de l’État. La quête de justice
Depuis 2020, il n’y a plus de prescription pour intenter des poursuites civiles liées à des agressions sexuelles ou à des violences subies dans l’en‐ fance. Les demandes de re‐ cours collectifs contre des congrégations religieuses et des diocèses se sont donc multipliées au Québec.
Deux actions collectives ont été autorisées contre des congrégations religieuses. Un recours civil vise les Soeurs de la Charité de Québec et le CIUSSS de la Capitale-Natio‐ nale pour des abus survenus à l’orphelinat de Mont-d’You‐ ville. L’autre action collective est dirigée contre les Soeurs de la Charité pour de présu‐ mées agressions commises à l’orphelinat catholique de Montréal, à la crèche d’You‐ ville et à l’école Notre-Damede-Liesse. Dans les deux cas, les anciens pensionnaires ré‐ clament des dommages pou‐ vant atteindre 500 000 $.
Ces recours excluent les personnes qui ont reçu l’aide financière de 15 000 $ du Pro‐ gramme national de réconci‐ liation avec les orphelins de Duplessis.
Une autre demande de re‐ cours collectif des enfants de Duplessis vise le gouverne‐ ment et huit congrégations religieuses. Refusée en Cour supérieure et en Cour d’appel, elle est maintenant entre les mains de la Cour suprême. Les demandeurs réclament jusqu’à 875 000 $ pour les sur‐ vivants et espèrent faire an‐ nuler la quittance qui em‐ pêche des victimes d’obtenir justice. Il faudrait que le dos‐ sier se règle une fois pour toutes, soutient Rod Vien‐ neau qui agit comme coor‐ donnateur auprès des an‐ ciens pensionnaires prove‐ nant de partout au Québec.
Des documents introu‐ vables
Radio-Canada a identifié plusieurs documents déci‐ sionnels qui étaient cités dans les archives de différents mi‐ nistères et les a réclamés en vertu de la Loi sur l’accès à l’in‐ formation. Mais les réponses obtenues indiquent souvent qu’ils sont désormais inexis‐ tants, détruits ou perdus. C’est le cas du mémoire sur les orphelins qui circulait au gou‐ vernement en 1998.
Une grande noirceur flotte donc toujours sur les hor‐ reurs commises dans les or‐ phelinats catholiques.
Il est notamment impos‐ sible de savoir combien d’or‐ phelins sont morts à l’orpheli‐ nat de Chicoutimi ni ce qui ad‐ venait des dépouilles. Le gou‐ vernement assure n’avoir au‐ cun document en sa posses‐ sion, même s’il s’agissait d’un établissement subventionné par des fonds publics.
Radio-Canada a découvert qu’en 1993, des morts sus‐ pectes d’enfants avaient été signalées à la Sûreté du Qué‐ bec par des orphelins de Du‐ plessis. Cinq enquêtes crimi‐ nelles ont été menées sans qu’aucune accusation for‐ melle ne soit portée. Aucun appel à témoins n’a été lancé par les policiers ou par les pouvoirs publics en lien avec des meurtres allégués. Il ne s’agit pas des cas de blessures mortelles dévoilés par En‐ quête à l’orphelinat de Mont d’Youville de Québec et à l’or‐ phelinat de Chicoutimi. En 2007, un citoyen dont le nom a été caviardé a aussi signalé au ministère de la Solidarité sociale qu’il avait été témoin d’un meurtre dans un orpheli‐ nat.
En 1964, la journaliste et criminologue Alice Poznanska Parizeau avait révélé que des documents ultra-secrets du gouvernement portaient sur des morts mystérieuses d’en‐ fants maltraités. De nouveaux témoi‐
gnages
Depuis la diffusion du re‐ portage « Sacrée impunité », Enquête a reçu de nombreux nouveaux témoignages de survivants, d’employés et de familles d’anciens pension‐ naires qui ont séjourné dans d’autres établissements aux quatre coins de la province.
Robert raconte avoir été ébouillanté dans les années 1960 à la crèche de Saint-Fran‐ çois d'Assise de Pointe-auxTrembles. Deux mois avant mon quatrième anniversaire de naissance, j'ai été soi-di‐ sant mis accidentellement dans un bain d'eau bouillante. C'est une histoire que je n'ai jamais crue et que je ne croirai jamais. Je vis avec des sé‐ quelles permanentes comme des brûlures, tremblements et boiteries depuis ce jour, écrit-il.
Daniel se souvient d’avoir fêté son 10e anniversaire à l'orphelinat de l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, après le dé‐ cès de son père. Ce fut la plus triste et horrible année de ma vie. Nous devions appeler les religieuses "mères". Mais l’une d’elles était un monstre, selon lui. Toutes les excuses étaient bonnes pour me frapper à coups de poing. Mon matri‐ cule était le GG-3 [grand gar‐ çon no 3]. Ce genre de détails ne s'oublie pas.
Quelques témoignages, dont celui de Lise, portent sur l’Institut Monseigneur Cour‐ chesne de Rimouski. Il y a de ces mauvais souvenirs qu’on essaie d’enfouir au plus pro‐ fond de notre mémoire, mais qui refusent de mourir et qui remontent à la surface, ex‐ plique la dame. Combien de ravages ces supposées bonnes et chrétiennes per‐ sonnes ont pu causer? Com‐ bien de vies détruites? Com‐ bien d’enfants morts en de‐ dans? Combien de suicides?, se questionne-t-elle. Nous avons tous nos blessures. Parfois elles cicatrisent mais, pour d’autres, elles refusent de fermer, déplore cette survi‐ vante.
Lise raconte qu’elle a vécu à l’orphelinat Ville-Joie du Ro‐ saire à Sainte-Marthe-du-Capde-la-Madeleine de l’âge de 5 à 8 ans. Les révélations sur les orphelinats catholiques ont réveillé en moi des souve‐ nirs amers et de nombreux questionnements, écrit-elle. Lise recherche d’anciens pen‐ sionnaires pour l’aider à re‐ mettre en place les morceaux du casse-tête qui a hanté le reste de sa vie et influé sur lui.
Richard se souvient de la phrase Es-tu ici pour tou‐ jours? que les enfants pro‐ nonçaient à l’orphelinat SaintJoseph de Montréal pour sa‐ voir qui était abandonné. Il rapporte que des religieuses violentes physiquement et "psychoaffectivement" contrôlantes créaient un mi‐ lieu de terreur quotidien. Je suis en larmes en écrivant, soutient l’homme.
Une travailleuse sociale confie qu’elle a accompagné pendant 5 ans une ancienne pensionnaire victime de mal‐ traitance qui était profondé‐ ment marquée parce qu’elle aurait vu des religieuses en‐ terrer un enfant.
Le fils d’une victime de l’or‐ phelinat d’Huberdeau raconte par ailleurs que son père est resté traumatisé d’avoir vu un jeune qui, après une douche très chaude et une très froide, s’était jeté par la fenêtre du troisième étage de peur des coups qu’il recevrait. Sur le même sujet :
Le drame méconnu de la célèbre famille Simard : l’enfer de l’orphelinat Les orphelinats de l'horreur : viols, morts sus‐ pectes et disparitions d'en‐ fants Présumés crimes dans des orphelinats du Québec : « Les plaies ne sont pas gué‐ ries » Témoignage d'une vic‐ time des orphelinats catho‐ liques
inauguré une nouvelle piste principale en mesure de rece‐ voir des gros appareils tels que l'Airbus A220/320 ou le Boeing 737-200.
Un an plus tard, plus de 300 des citoyens de Saint-Bru‐ no-de-Montarville ont déposé une pétition, se plaignant de la pollution sonore. Je ne pense pas que le développe‐ ment économique doit se faire au détriment de la santé et la sécurité des citoyens, avait alors déclaré le maire de l'époque de la ville, Martin Murray.
Au conseil de l'aggloméra‐ tion de Longueuil, le bruit des avions de nuit a provoqué des échanges houleux en no‐ vembre 2019. Des policiers ont même dû être appelés en renfort pour expulser des per‐ sonnes, qui sont finalement parties par elles-mêmes.
En février dernier, la ville de Longueuil et l'aéroport ont annoncé avoir conclu une « entente historique » pour atténuer la pollution sonore à laquelle sont exposés les rési‐ dents. L'une des mesures principales est l'interdiction des vols commerciaux entre 23 h et 6 h.
Il faut comprendre qu’ac‐ tuellement, la quasi-totalité des plaintes qu’on recevait était associée aux vols du Boeing 737-200 la nuit, a alors déclaré le directeur général de l'aéroport, Yanic Roy. Les nou‐ velles mesures entreront en
vigueur en avril prochain. Inquiétude au sein de la population
Les réactions des résidents du secteur à l'annonce prévue lundi seront attendues. Ma‐ thieu Péladeau, président du Comité antipollution des Avions — Longueuil, déplore le manque de données et de transparence des autorités lors de tels projets de déve‐ loppement.
Ils vont arriver lundi en nous disant : il va y avoir un développement économique, il va y avoir des jobs, sûre‐ ment, dans le secteur, ça va apporter du tourisme, peutêtre. Mais, c’est tout basé sur du vent.
Mathieu Péladeau, pré‐ sident du Comité antipollu‐ tion des Avions — Longueuil
L'Aéroport de Saint-Hubert souhaite depuis plusieurs an‐ nées se positionner comme plaque tournante pour les vols à destination des régions québécoises. Ses ambitions en matière de vols internatio‐ naux demeurent toutefois obscures.
En octobre dernier, La Presse a mis la main sur un rapport dans lequel Aéro‐ ports de Montréal, l’exploitant de l’aéroport Montréal-Tru‐ deau, émet des réticences quant aux plans de dévelop‐ pement de l'établissement de Longueuil.
Permettre une plus grande dilution, c’est risquer de re‐ créer l’histoire de Dorval et de Mirabel qui a mené Montréal à sa marginalisation comme destination; elle, la capitale mondiale de l’aviation civile, pouvait-on y lire.
Selon les informations ob‐ tenues par Radio-Canada, le nouveau terminal ne sera destiné qu'aux vols régio‐ naux. L’aéroport s’engagerait également à ne pas renouve‐ ler certains baux avec des écoles de pilotage, ce qui di‐ minuera leur nombre de vols.
Les travaux doivent com‐ mencer dès ce printemps et prendre fin d'ici l'au‐ tomne 2024.
Avec les informations de Mathieu Prost