L’Ontario étudie les tarifs des infirmières temporaires dans les foyers de soins
La province passe en revue les tarifs pratiqués par les agences d’infirmières qui travaillent dans des foyers de soins de longue durée. Le ministre des Soins de longue durée, Paul Calan‐ dra, l’a confirmé mercredi.
Il indique qu’un comité consultatif technique a été mis sur place pour examiner la question.
Je comprends les défis de recrutement auxquels font face les foyers de soins de longue durée, reconnaît le mi‐ nistre. C'est ce que j’entends de la part des parties pre‐ nantes.
Il y a deux semaines, l’as‐ sociation qui représente les foyers ontariens à but non lu‐ cratif a affirmé que les agences d’infirmières factu‐ raient des frais trop élevés.
AdvantAge Ontario a son‐ dé 100 foyers et a découvert qu'ils payaient collectivement 6 millions de dollars par mois à des agences d’infirmières.
L’association parle d’une escroquerie envers les foyers de soin.
Nous sommes satisfaits de voir que le gouvernement a répondu si rapidement à notre demande d’action sur cette question si importante, explique Lisa Levin, la PDG de AdvantAge Ontario.
Des agences d’employés temporaires tirent avantage de la crise dans notre secteur. C’est un problème majeur qui empire.
Elle ajoute que les frais exorbitants ont des effets né‐ gatifs sur la qualité des soins.
Le gouvernement doit agir d'urgence pour contrôler ces agences. Cela implique de mettre des restrictions sur le coût horaire pour les em‐ ployés temporaires, de‐ mande-t-elle.
Paul Calandra dit vouloir l’avis d'AdvantAge Ontario et de l’Association des foyers de soins de longue durée de l’On‐ tario. Cette dernière repré‐ sente 70 % des 630 foyers touchés par le problème.
Il dit aussi vouloir en‐ tendre les agences en ques‐ tion et voit ce que d’autres gouvernements font en la matière.