Le vélo de montagne en voie de revenir au Mont-Vidéo
La direction du Mont-Vidéo de Barraute espère inté‐ grer le vélo de montagne à son offre de services à par‐ tir de l’été 2024. Cette ini‐ tiative s’inscrit dans les ef‐ forts de la corporation pour devenir un centre quatre saisons.
La directrice générale du Mont-Vidéo, Christine Marti‐ neau, confirme que l’organisa‐ tion recevra à cet effet une subvention de 125 000$ de Québec en vertu de l’Entente de partenariat régional et de transformation numérique en tourisme (EPRTNT).
Cette entente est financée par le ministère du Tourisme et l’organisme Tourisme Abiti‐ bi-Témiscamingue. Rappelons que le vélo de montagne a quitté les sentiers du Mont-Vi‐ déo en 2013.
Nous voulons développer des sentiers de styles ''endu‐ ro''. Nous aurons un sentier de montée avec des sentiers de descente, ce qui corres‐ pond à la nouvelle formule qui se développe dans les centres de ski au Québec.
Christine Martineau, direc‐ trice générale de la Corpora‐ tion du Mont-Vidéo
Le Mont-Vidéo aimerait of‐ frir jusqu’à 15 kilomètres de sentiers de vélo de montagne. Leur aménagement devrait commencer au cours de l’été 2023.
Christine Martineau croit qu’un tel service aidera la Cor‐ poration du Mont-Vidéo à se démarquer, dans la mesure où la plupart des montagnes de la région offrent des sen‐ tiers de type cross-country. Elle assure que le vélo de montagne de nature enduro gagne en popularité depuis le début de la pandémie.
C’est la nouvelle mode, si‐ gnale Mme Martineau. Il y a de plus en plus de monde qui fait du vélo, la pandémie a amené beaucoup de nou‐ velles personnes à pratiquer le vélo. C’est pour cette raison que nous voulons ramener ce service.
L’enduro est une discipline mitoyenne entre le vélo de montagne dit cross-country et le vélo de montagne dit descente. Cette formule per‐ met aux cyclistes de des‐ cendre des montagnes, mais aussi de les remonter en em‐ pruntant des sentiers prévus à cet effet.
La ministre du Tourisme dans la région
L’octroi de la subvention au Mont-Vidéo a été confirmé un peu plus tôt aujourd’hui (mercredi), dans la foulée d’une visite de la ministre du
Tourisme, Caroline Proulx, à Rouyn-Noranda.
Mme Proulx a profité de son passage dans la région pour reconduire le mandat de Tourisme Abitibi-Témisca‐ mingue, l’organisme chargé de développer l’offre touris‐ tique de la région.
Tourisme Abitibi-Témisca‐ mingue s’est également vu al‐ louer une enveloppe de près de 2,5 millions de dollars jus‐ qu'en 2026.
La ministre Proulx espère que ces fonds aideront l'orga‐ nisme à remplir sa mission, soit de promouvoir et de di‐ versifier l'offre touristique de la région.
Des chiffres records ont été battus ici, en Abitibi-Té‐ miscamingue. Ces chiffres dé‐ passent [ceux de l’année] 2019. L’idée est donc de conti‐ nuer, avec l’équipe [de Tou‐ risme Abitibi-Témiscamingue], à attirer des touristes interna‐ tionaux, des Ontariens et des Québécois [des autres ré‐ gions] en Abitibi-Témisca‐ mingue, a-t-elle mentionné.
Environ 578 000$ seront par ailleurs octroyés à neuf projets touristiques de la ré‐ gion pour la période 20222025, dont celui du Mont-Vi‐ déo évoqué ci-haut.
Parmi les autres projets sé‐ lectionnés, notons un soutien au Raid Témiscamingue, le‐ quel est administré par la So‐ ciété de développement du Témiscamingue, ainsi qu’une subvention à la pourvoirie du lac Matchi-Manitou, pour lui permettre d’acquérir des équipements récréotouris‐ tiques et ajouter de l'héberge‐ ment et des activités.
Ces sommes sont aussi versées en vertu de l’Entente de partenariat régional et de transformation numérique en tourisme.