S’inspirer de l’Islande pour réduire la consommation de drogues chez les jeunes
Trois bureaux de santé du Nord-Est de l'Ontario pour‐ raient adopter une mé‐ thode mise au point en Is‐ lande visant à réduire les taux élevés de consomma‐ tion de drogues chez les jeunes.
Plus de 40 % des jeunes consommaient des sub‐ stances dans ce pays nor‐ dique il y a environ 20 ans.
Ce chiffre a chuté à 5% l'année dernière après la mise en place d'un certain nombre d'initiatives communautaires dans le cadre du modèle de prévention islandais.
Le Bureau de santé Porcu‐ pine dit avoir été l’hôte ré‐ cemment d’une présentation à Timmins du bureau de consultants islandais Planet Youth, à propos des interven‐ tions communautaires.
Kaidan Hardy, agent de promotion de la santé, au Bu‐ reau de santé Porcupine, af‐ firme qu’une des initiatives consistait à créer des cafés de parents pour encourager les familles à communiquer.
En gros, c'est un espace sûr physiquement et émo‐ tionnellement où ils peuvent parler et apprendre les uns des autres sur les défis et les victoires d'élever une famille, affirme-t-elle.
Elle mentionne que les ini‐ tiatives sont variées.
Ils ont fait des choses comme demander aux pa‐ rents de signer des pro‐ messes de ne pas autoriser les fêtes non surveillées, de ne pas fournir d'alcool aux mi‐ neurs, de surveiller également le bien-être des autres en‐ fants. Et ils ont augmenté le fi‐ nancement des sports organi‐ sés, de la musique, de la danse et surtout de l'aide aux familles à faible revenu, in‐ dique-t-elle.
Les bureaux de santé de North Bay et de Temiskaming souhaitent également adap‐ ter certaines parties du mo‐ dèle de prévention islandais.
Mme Hardy dit que les bu‐ reaux de santé envisagent d'embaucher Planet Youth pour les aider à analyser les données afin de déterminer l'étendue de la consomma‐ tion de substances chez les adolescents de la région.
Cela coûterait plus de 30 000 $ par an pendant cinq ans.
Les taux de consomma‐ tion de substances dans le Nord de l’Ontario sont plus élevés que la moyenne pro‐ vinciale, indique dans un com‐ muniqué la gestionnaire de la santé familiale, de la consom‐ mation de substances et de la santé mentale au Bureau de santé Porcupine, Laurie DaggLabine.
Nous sommes d’avis qu’une nouvelle approche est nécessaire pour améliorer les résultats, ajoute-t-elle.
Depuis sa création, le mo‐ dèle de prévention islandais a été adapté dans une quin‐ zaine de pays, selon le Bureau de santé Porcupine.
Avec les informations de CBC