Un artiste d’Edmonton a peint une murale dans la maison de l’acteur Simu Liu

Une simple conversation sur Instagram entre l’ac‐ teur Simu Liu et l’artiste peintre Rahman Hameed a conduit à la commande d’une oeuvre d’art et un voyage à Los Angeles, en Californie.

L'Edmontonien a publié un commentaire à la suite d'une des publications Instagram de l’acteur : je dois te faire une oeuvre d'art cette année, mon frère!

Il semble que l'acteur ait été d’accord. Il m’a envoyé un message, mais je me suis dit que ce n’était pas réel, dit l'ar‐ tiste.

Le message était toutefois bien réel. L'acteur lui a com‐ mandé une murale.

Le concept était lié aux dessins animés et aux super‐ héros, et c’est un grand admi‐ rateur de basketball, raconte l’artiste.

Simu Liu voulait une mu‐ rale, pour la salle de sport de sa maison de Los Angeles, ins‐ pirée de son rôle dans le film Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, avec d’un côté le basketteur Kobe Bryant et de l’autre Goku, un personnage du dessin animé Dragon

Ball Z.

Le défi de la commande était de la terminer en trois jours. Normalement, l’installa‐ tion d’une murale de grande taille lui prend deux semaines. Je n’ai pas peint sur un cane‐ vas, mais sur le mur de sa maison, donc la marge d’er‐ reur était très mince.

Si les réseaux sociaux sont souvent critiqués pour leur environnement toxique, cette histoire prouve qu’ils peuvent aussi positivement changer la vie des gens, comme celle de Rahman Hameed.

Ce dernier utilise ces ré‐ seaux pour développer une relation avec sa clientèle. Sa technique semble fonction‐ ner, car depuis qu’il a lancé sa carrière, en 2015, il a fait des murales pour d’autres ac‐ teurs, mais aussi des joueurs de hockey et de basketball.

À Edmonton, ses murales peuvent être vues dans plu‐ sieurs endroits, notamment le restaurant Seoul Fried Chi‐ cken dans le quartier Old Stra‐ thcona.

Simu Liu sera à Edmonton prochainement pour présen‐ ter le gala des Juno.