Le gouvernement Ford veut accélérer l’octroi de permis d’exploitation minière
Le gouvernement Doug Ford souhaite passer à la vi‐ tesse supérieure dans l’oc‐ troi de permis d’exploita‐ tion des minéraux cri‐ tiques. Un projet de loi ré‐ gissant l’approbation des projets miniers a été dépo‐ sé jeudi, dans le but de sti‐ muler l’extraction de miné‐ raux utilisés dans la fabri‐ cation de batteries de véhi‐ cules électriques et les té‐ lécommunications notam‐ ment.
Le ministre des Mines, George Pirie, a déclaré que, pour lui, il s’agit de sécuriser la chaîne d’approvisionnement de ces minéraux critiques, et a critiqué les délais en vigueur aujourd’hui.
S’il faut 15 ans pour avoir un permis d’exploitation, on ne peut pas y arriver.
George Pirie, ministre des Mines de l'Ontario
Le cobalt, le lithium, le ni‐ ckel et le platine font partie de ces minéraux dits critiques et ont vu leur demande mon‐ diale exploser ces dernières années. Cela représente une manne de 11 milliards de dol‐ lars par an. La Chine et la Ré‐ publique démocratique du Congo sont parmi les princi‐ paux exportateurs.
Ces minéraux sont des matières premières indispen‐ sables pour les industries de la haute technologie, mais également l’industrie des vé‐ hicules électriques, dont l’On‐ tario espère capter les inves‐ tissements.
Pour le ministre Pirie, c’est une occasion à ne pas man‐ quer. Nous avons, dans le Nord de l’Ontario, les miné‐ raux critiques et, dans le Sud, la capacité de production.
Les exigences environ‐ nementales ne seront pas assouplies
Un des leviers de cette ac‐ célération sera de simplifier les plans de fermeture des mines. Pour l'instant, les so‐ ciétés minières faisant une de‐ mande d’ouverture de mine doivent l’accompagner d’un plan de fermeture. Une fois le changement adopté, les en‐ treprises pourront commen‐ cer sur la base d’un plan de fermeture conditionnel.
Le gouvernement assure que l’obligation de consulter les communautés autoch‐ tones ne sera pas remise en cause, et que les exigences environnementales ne seront pas assouplies.
Ce dont doute Mark Win‐ field, professeur en environ‐ nement et changements ur‐ bains à l’Université York, qui assure que les entreprises mi‐ nières bénéficient déjà d’exemptions pour accélérer leur demande.
Dans un courriel à CBC, il dit qu'il faut être particulière‐ ment vigilant au sujet des conditions d’exonération de responsabilité pour la ferme‐ ture des mines et le net‐ toyage.
Le public pourra donner son avis sur les propositions de changement jusqu’à miavril.
Ce projet de loi fait partie d’une stratégie plus large mise en place par le gouvernement Ford depuis mars 2022. Le gouvernement fédéral avait emboîté le pas en décembre de la même année.
L'annonce survient à quelques jours de l’un des plus grands rendez-vous mondiaux de l’industrie : le congrès annuel de l’Associa‐ tion canadienne des prospec‐ teurs et entrepreneurs (ACPE) qui aura lieu à Toronto du 5 au 8 mars.
La stratégie du gouverne‐ ment Ford pour le secteur au‐ tomobile prévoit la construc‐ tion de 400 000 véhicules élec‐ triques et hybrides par an d’ici 2030, alimentés par des batteries fabriquées locale‐ ment et avec des minéraux extraits du nord de la pro‐ vince.
Avec les informations de Mike Crawley de CBC
ville.
Winnipeg sera forte et en bonne santé quand le centreville sera fort et en bonne san‐ té.
Scott Gillingham, maire de Winnipeg
Scott Gillingham a promis un nouveau plan, le Plan du centre 2050, pour améliorer le centre-ville, compilant les re‐ commandations de plus de 80 rapports publiés au cours des deux dernières décennies.
Mille petits projets de 500 dollars valent mieux qu’un seul gros projet, pense l’expert de la politique munici‐ pale Michel Durand-Wood. Il soutient qu’il est impossible de régler tous les maux de Winnipeg d’un coup, et que l’idéal est d’y aller de façon graduelle.
Avec les informations de Cameron MacLean et Go‐ dlove Kamwa
la nature des activités d’ingé‐ rence évolue [...] ce que cer‐ tains pays, certains acteurs faisaient il y a 10 ans, ils ne le font plus parce qu’ils ont ap‐ pris. Ils comprennent com‐ ment on travaille, ils com‐ prennent les pouvoirs qu’on a.
Le SCRS ne veut pas être tenu de révéler ses tech‐ niques pour ne pas nuire à ses enquêtes, a ajouté M .Vi‐ gneault.
Avec les informations de La Presse canadienne