Contrôle des insectes piqueurs : Shawinigan justifie sa décision d’aller de l’avant
Le maire Michel Angers se défend d’avoir fait volteface dans le dossier du contrôle des insectes pi‐ queurs sur le territoire. In‐ terpellé par des citoyens lors de la séance du conseil municipal, le maire a tenu à préciser que le conseil a toujours été convaincu de l’importance de contrôler les insectes, mais qu’il s’agissait d’une question fi‐ nancière s’il avait décidé de suspendre le projet.
On souhaitait limiter la hausse du compte de taxes. Michel Angers mentionne qu’une fois la question finan‐ cière réglée, unanimement les conseillers sont revenus au‐ tour de la table du conseil en disant : "on a eu énormément de demandes et de pression de courriels de tous bords, de tous côtés pour qu’on puisse réinstaurer ce système cette année".
Aux yeux du maire, les gens qui ont manifesté leur désaccord sont les mêmes qui étaient contre l’épandage de Bti au début du projet en 2015. Muni de résultats de sondage, le maire fait valoir que 87 % des répondants au sondage sont en faveur du contrôle des insectes pi‐ queurs. [...] On a ajouté qu’il y avait 23 % qui étaient ni pour, ni contre, mais il n’y a que 13 % des Shawiniganais qui ont manifesté leur désaccord.
La Ville se fie aux directives du ministère de l’Environne‐ ment.Si on permet à l’en‐ semble des villes du Québec de procéder à cet épandage biologique, c’est parce qu’à quelque part, ça convient aux gens et au ministère. On ne dérogera pas aux règles du ministère.
Réduire la vitesse des automobilistes
La Ville compte consulter ses citoyens pour harmoniser les limites de vitesse sur l’en‐ semble de son territoire. Mi‐ chel Angers ne craint pas trop de divisions à ce sujet.
Quand on a instauré les 40 km/h dans plusieurs sec‐ teurs, c’était à la demande des citoyens. Malgré ça, on a un nombre croissant de de‐ mandes d’aide de Sûreté du Québec d'installer des bol‐ lards, des dos d’âne.
Michel Angers, maire de Shawinigan
Une consultation ci‐ toyenne sera accompagnée d’une grande campagne de sensibilisation. Quand on roule à 30 km/h, le risque d’impact avec décès est à 10 %, alors qu’il est à 75 % à 50 km/h, explique Michel Angers. S’il y a quelqu’un qui fait une collision à 50 km/h [il a] trois chances sur quatre de ne pas s’en sortir.
Il ajoute que les parents qui habitent près des écoles l’interpellent régulièrement.
À écouter :
Michel Angers, maire de Shawinigan, en entrevue à l'émission En direct
La vie suit son cours
Michel Angers ne souhaite pas commenter le retrait de la députée Marie-Louise Tardif du caucus de la CAQ. Mais, il dit avoir confiance que les dossiers concernant la Ville vont suivre leur cours.
On des discussions avec la députée, avec le ministre ré‐ gional, ça fait quand même quelques années que je suis en politique, je connais pas mal de monde, je suis en lien avec plusieurs ministres qui sont directement en lien avec les différents dossiers de la Ville de Shawinigan. Il ajoute que chacun travaille à l’avan‐ cement des dossiers.
D'après une entrevue réa‐ lisée à l'émission En direct