Une clinique en sciences infirmières à l’UQAC pour offrir des soins et des stages
Une nouvelle clinique uni‐ versitaire en sciences infir‐ mières voit le jour à l’Uni‐ versité du Québec à Chi‐ coutimi (UQAC). Le projet de 300 000 $ permettra d’of‐ frir des soins de proximité aux étudiants et au per‐ sonnel de l’université tout en étant un milieu de stage pour les étudiants en sciences infirmières.
L’UQAC souhaitait depuis une quinzaine d’années im‐ planter cette clinique.
Ça permet de rendre les soins de santé courants à notre communauté universi‐ taire, ce qui est un élément très important, a mentionné Étienne Hébert, vice-recteur aux études, à la formation et à la réussite.
La nouvelle clinique qui est située dans le Pavillon sportif permettra aux étudiants et au personnel d’obtenir rapide‐ ment une consultation avec une infirmière.
Les rendez-vous sont pris en ligne par les étudiants. Quatre salles d'examen ont été aménagées dans la cli‐ nique. Il s'agit de la sixième cli‐ nique universitaire à voir le jour à l'UQAC.
Les étudiants peuvent ve‐ nir consulter pour tout pro‐ blème de santé courant qui nécessite pas un plateau tech‐ nique. Tout ce qui est pro‐ blème par exemple d’otites, de sinusites, d’influenza, grippe. Tout ce qui est en lien avec la contraception, les ma‐ ladies transmises sexuelle‐ ment, par exemple, a précisé Chantal Thériault, directrice et infirmière praticienne spéciali‐ sée à l’UQAC.
La clinique permettra de répondre à un besoin des étu‐ diants, en particulier des étu‐ diants internationaux. Ces derniers représentent environ le tiers des inscriptions à l'UQAC.
On leur dit: "Va à l’hôpital, si t’as besoin de quoi que ce soit." Mais, c’est des attentes huit, quinze heures des fois, selon ce qu’on nous raconte.
Donc, c’est sûr qu’ils finissent par simplement ne pas aller se soigner. Donc, pouvoir leur dire : "À cinquante mètres d’ici tu peux aller dans une cli‐ nique, tu seras reçu, c’est gra‐ tuit", ça c’est incroyable, a ex‐ primé Alexis Diard, président de l’association étudiante MAGE-UQAC.
Les étudiants en sciences infirmières pourront aussi y faire des stages et des projets de recherche seront menés dans la clinique.
Dans le cadre des stages d'infimières spécialisées en soins de première ligne, on va pouvoir faire des prescrip‐ tions et moi je vais exercer ici deux demi-journées par se‐ maine. Donc, on va avoir un service qui est très complé‐ mentaire avec ma collègue qui est infirmière clinicienne ici, a poursuivi Chantale Thé‐ riault qui est également pro‐ fesseure.
Il y a cette année 221 étu‐ diants inscrits au baccalauréat et aux programmes de maî‐ trise en sciences infirmières à l'UQAC.
C’est ce qui est pratique de cette clinique-là, puisque c’est uniquement une clinique de sciences infirmières, bien ça nous permet vraiment de faire tout ce que l’infirmière clinicienne peut faire selon l’Ordre. Ça fait que j’ai super hâte de continuer, puis je trouve vraiment que ça va dé‐ velopper mon jugement cli‐ nique, puis m’aider à consoli‐ der tous mes apprentissages, s’est réjouie Sarah Béland, étudiante de troisième année au baccalauréat en sciences infirmières.
Elle fera partie des pre‐ miers étudiants à faire un stage dans la clinique. Il s'agi‐ ra du dernier stage de sa for‐ mation.
Ça nous donne un lieu de recherche, qui est très intéres‐ sant, aussi pour nos profes‐ seurs et qui va pouvoir être en collaboration avec nos dif‐ férentes cliniques universi‐ taires, a ajouté Étienne Hé‐ bert.
La clinique universitaire est déjà accessible depuis deux semaines et d’autres rendez-vous seront ajoutés au fil des prochains mois.