Les députés bloquistes de la région expriment leurs souhaits en vue du budget fédéral
Les deux députés blo‐ quistes de l’Abitibi-Témis‐ camingue font part de leurs attentes à un peu plus de deux semaines du dépôt du budget fédéral, prévu le 28 mars prochain.
Parmi les priorités expri‐ mées par Sébastien Lemire, député d’Abitibi-Témisca‐ mingue, et Sylvie Bérubé, dé‐ putée d’Abitibi-Baie-JamesNunavik-Eeyou, figurent la hausse des transferts en san‐ té et la bonification de la pen‐ sion de la sécurité de la vieillesse.
Le premier enjeu, c’est évi‐ demment la question des re‐ venus. Le revenu des aînés est devenu largement en des‐ sous du salaire permettant de vivre au-dessus du seuil de pauvreté. Il faut avoir un rat‐ trapage. On sent que l’infla‐ tion a eu un impact énorme, affirme Sébastien Lemire, ré‐ itérant la demande de son parti pour une hausse de 110 $ de la pension de la sécu‐ rité de la vieillesse dès l’âge de 65 ans.
Localement, Sébastien Le‐ mire réclame entre autres la création d’un fonds régional au soutien à l’innovation terri‐ toriale.
Il y a beaucoup de besoins qu’on peut identifier dans les‐ quels on a des manques en région, mais dans lesquels nos gouvernements, parce qu’ils veulent faire du mur-àmur, ne répondront pas à nos problématiques. Je pense no‐ tamment aux besoins d’infra‐ structures agricoles, comme un abattoir. Comment on le finance cet abattoir-là? Avec un fonds régional décentrali‐ sé, les gens sur le territoire pourraient se concerter, se parler et décider où on est ca‐ pables d’agir. Le gouverne‐ ment fédéral a une responsa‐ bilité là-dedans de s’intéresser à ce qui se fait dans les diffé‐ rents territoires, soutient-il.
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Pour sa part, Sylvie Bérubé identifie la construction de lo‐ gements comme une priorité qui, selon elle, permettrait aux régions de conserver leur dynamisme.
À Val-d’Or, il y a beaucoup d’entrepreneurs qui engagent des gens, mais qui n'ont pas de place, qui n’ont pas de lo‐ gement. Ils font donc du fly in fly out. Nos entreprises veulent quelque chose de ferme. Le gouvernement nous dit toujours "on veut