Une nouvelle clinique de soins non urgents au Centre des sciences de la santé

Le gouvernement du Mani‐ toba veut créer une cli‐ nique de soins non urgents au Centre des sciences de la santé (HSC), à Winnipeg. L’objectif est de « réduire la pression » sur le service d’urgence de l'hôpital et ré‐ duire le temps d'attente des patients.

Cette nouvelle clinique se‐ ra un espace de plus pour en‐ voyer les patients vers le bon soin au bon moment, a décla‐ ré la ministre de la Santé du Manitoba, Audrey Gordon lors d'une conférence de presse, vendredi.

La clinique de soins non urgents sera située « non loin du département des services d’urgences du HSC », précise également la province dans un communiqué.

Elle pourra entre autres ac‐ cueillir des patients souffrants d’infections mineures ou né‐ cessitant des points de su‐ ture. « [La clinique] recevra des patients qui sont redirigés par le service des urgences 12 heures par jour, sept jours par semaine. »

La directrice médicale du site du HSC, Manon Pelletier, salue l'initiative. « La clinique représente une autre option pour les patients avec des be‐ soins moins urgents et qui n'ont pas nécessairement ac‐ cès à des soins », souligne-telle.

Elle précise que le person‐ nel soignant du service des urgences « va identifier quels patients pourront bénéficier des services offerts par la cli‐ nique ».

La ministre Gordon estime que la clinique de soins non urgents pourra accueillir jus‐ qu’à 12 000 patients par an. Elle ajoute que le temps d’at‐ tente sera moindre dans la fu‐ ture clinique, comparé au temps d'attente habituel dans les urgences, où les per‐ sonnes nécessitant des soins urgents sont reçues en priori‐ té.

La province fournira an‐ nuellement 2,4 millions de dollars pour assurer le fonc‐ tionnement de la clinique et 500 000 $ sont prévus pour réaménager les locaux du HSC où elle sera établie.

Cette annonce survient un peu plus d'une semaine après qu'une personne aux ur‐ gences du Centre des sciences de la santé soit morte en at‐ tendant des soins.