La demande en techniciens d’éoliennes dépasse l’offre à Lethbridge
Alors que les sources d’énergie alternatives prennent de plus en plus de place dans la production d’électricité en Alberta, les formateurs d’une école de Lethbridge pensent que la demande en techniciens d’éoliennes augmente plus rapidement que la disponi‐ bilité de la main-d’oeuvre.
Le Collège de Lethbridge est la seule école à offrir un cours aux futurs techniciens d’éoliennes à l’ouest de l’Onta‐ rio. En un an, les étudiants ap‐ prennent à entretenir les éo‐ liennes, tant d’un point de vue mécanique qu’hydrau‐ lique. Ils reçoivent également la formation nécessaire en matière de sécurité et de sau‐ vetage.
Selon le formateur Kelly Norgard, le nombre d’inscrip‐ tions dans les programmes techniques a diminué, cette année, ce qui pourrait exercer une pression encore plus grande dans l’avenir.
Quand les jeunes ignorent les programmes techniques
Chez Careers The Next Ge‐ neration, un organisme à but non lucratif qui met en lien de jeunes Albertains avec des membres de l’industrie, no‐ tamment dans les domaines techniques, la responsable de programmes Donna Wesley croit que la réputation de ces métiers peut avoir un rôle à jouer dans le déclin de l’inté‐ rêt.
Il y a une mauvaise per‐ ception, je crois, qui conduit certains à penser qu’ap‐ prendre un métier n’est pas s’éduquer, explique-t-elle.
Cette réputation fait que de nombreux jeunes ne savent même pas que cer‐ tains emplois existent dans le domaine des énergies renou‐ velables, croit-elle.
À cela, il faut ajouter que lorsqu’il est question d’éner‐ gie en Alberta, la première pensée qui vient est souvent liée à l’industrie pétrolière et gazière, selon elle.
On doit sensibiliser les pa‐ rents, les familles, les étu‐ diants, les enseignants et les écoles pour qu’ils com‐ prennent qu’apprendre un métier est une forme d’études postsecondaires et qu’il est important d’encourager des jeunes à se lancer.
Je peux pratiquement ga‐ rantir que tous nos diplômés trouveront un emploi dès la diplomation, soutient Kelly Norgard.
Selon ALIS, le service d’in‐ formation sur l’apprentissage de l’Alberta, le salaire moyen d’un technicien d’éolienne se situe à environ 45 $ l’heure.
Avec les informations d’Ose Irete et de Robson Flet‐ cher