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Le plexiglas, un vestige de la pandémie encore présent dans la région

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Dans la foulée de la pandé‐ mie de COVID-19, les plexi‐ glas ont fait leur apparition dans notre réalité. Trois ans plus tard, certains commerces de la région ont choisi de conserver ces installati­ons.

À Trois-Rivières, le pharma‐ cien-propriétai­re Vincent Van‐ dal a décidé de garder ce type de protection dans son com‐ merce.Les gens viennent sou‐ vent nous demander conseil quand ils sont malades, sou‐ ligne-t-il.

S'il y a un bon endroit pour avoir une protection contre la transmissi­on des in‐ fections, [c’est bien dans] une pharmacie. Ça protège nos employés. Il y a la COVID, mais il y a d'autres infections qui peuvent être transmissi­bles.

Vincent Vandal, pharma‐ cien-propriétai­re affilié à Fa‐ miliprix

Selon le professeur en vi‐ rologie et maladies infec‐ tieuses à l'Université du Qué‐ bec à Trois-Rivières (UQTR), Lionel Berthoux, le plexiglas n’est pas nécessaire partout. Selon lui, le plexiglas est in‐ utile [pour contrer la propaga‐ tion d’un virus] dans des en‐ droits comme les écoles et les bureaux.

Je pense que c'est utile dans un cas précis, qui est la protection d'un employé qui serait en contact avec des di‐ zaines ou des centaines de clients par jour. On peut pen‐ ser, par exemple, aux cais‐ sières de supermarch­és, ex‐ plique-t-il.

La Commission des normes, de l'équité, de la san‐ té et de la sécurité du travail (CNESST) n’exige d’ailleurs plus l’utilisatio­n de cette pro‐ tection dans la majorité des cas.

Les mesures de distancia‐ tion (distanciat­ion physique, barrières physiques ou port du masque de qualité) ne

sont plus exigées sauf excep‐ tions. Cependant, elles res‐ tent des bonnes pratiques, notamment pour l’accomplis‐ sement de tâches qui néces‐ sitent le rassemblem­ent de travailleu­rs dans un espace restreint, indique la CNESST.

D’après le reportage de Charles-Antoine Boulanger

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