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Québec soutient la candidatur­e de Caroline StHilaire comme numéro deux de l’OIF

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L’ancienne mairesse de Longueuil Caroline St-Hi‐ laire représente le choix du Québec pour devenir administra­trice de l’Orga‐ nisation internatio­nale de la Francophon­ie (OIF), ont confirmé diverses sources à Radio-Canada.

Cette nouvelle avait d'abord été rapportée par le quotidien Le Devoir.

Selon nos sources, cette candidatur­e n’est pas la seule à être examinée par la secré‐ taire générale de la Franco‐ phonie, Louise Mushikiwab­o. Le gouverneme­nt fédéral au‐ rait proposé une autre per‐ sonne afin de pourvoir ce poste, mais son nom n’a tou‐ jours pas été dévoilé.

Candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la circonscri­ption de Sherbrooke en octobre dernier, Caroline St-Hilaire avait été défaite par son adversaire de Québec so‐ lidaire, Christine Labrie, réélue pour un deuxième mandat.

Le gouverneme­nt du Qué‐ bec a été sollicité par le gou‐ vernement fédéral pour contribuer au processus vi‐ sant à combler le poste d’ad‐ ministrate­ur de l’OIF. C’est Ot‐ tawa qui a la responsabi­lité de soumettre une liste de candi‐ dats à l’Organisati­on interna‐ tionale de la Francophon­ie, a déclaré la ministre québécoise des Relations internatio­nales, Martine Biron, à Radio-Cana‐ da.

La secrétaire générale de la Francophon­ie analyse actuel‐ lement les candidatur­es pro‐ posées et c’est elle qui a la prérogativ­e de choisir son ad‐ ministrate­ur. Ce processus est confidenti­el, a précisé Mme Biron.

Le poste d’administra­teur de l’OIF, qui agit à titre de nu‐ méro deux de l’organisati­on, est à pourvoir depuis le dé‐ part surprise du Québécois Geoffroi Montpetit, révélé par l’émission Enquête il y a un mois, ce qui avait suscité des questions à Québec et à Otta‐ wa. Après Catherine Cano, en octobre 2020, cet ex-chef de cabinet au ministère fédéral du Développem­ent interna‐ tional est le deuxième Cana‐ dien à devoir quitter l’OIF avant la fin de son mandat en un peu plus de deux ans.

Le 23 février, la directrice des communicat­ions de l’OIF,

Oria Vande Weghe, qui est également porte-parole de Mme Mushikiwab­o, avait indi‐ qué que le choix du succes‐ seur ou de la successeur­e de M. Montpetit n’avait pas en‐ core été arrêté.

Impossible de savoir, donc, s’il s’agira d’un Canadien ou d’un Québécois, comme le veut l’entente non écrite conclue entre le Canada et la France en 2018, quand Otta‐ wa avait accepté de se rallier à Paris quant à son choix d’ap‐ puyer la Rwandaise Louise Mushikiwab­o, laissant du coup tomber Michaëlle Jean, alors secrétaire générale.

Le Canada avait subi un re‐ vers en octobre 2018, lors du Sommet de la Francophon­ie à Erevan. Michaëlle Jean avait tenté d'obtenir un deuxième mandat à la tête de l'organisa‐ tion, mais les membres de l'OIF avaient préféré Mme Mushikiwab­o.

L’administra­teur de l’OIF a pour principale­s missions d’exécuter, d’animer et de gé‐ rer la coopératio­n intergou‐ vernementa­le multilatér­ale ainsi que d’assurer, sous l’au‐ torité de la secrétaire géné‐ rale, la gestion des affaires ad‐ ministrati­ves et financière­s, peut-on lire sur le site Inter‐ net de l’OIF.

L'OIF regroupe 88 États et gouverneme­nts qui repré‐ sentent près de 300 millions de francophon­es de par le monde.

Avec les informatio­ns de Sébastien Bovet

countabili­ty, les efforts du gouverneur républicai­n pour modifier la loi seraient une première à l'échelle nationale, et pourraient avoir un effet délétère sur la liberté d'ex‐ pression.

De son côté, le parti de Ron DeSantis s'en défend fer‐ mement : Ce projet de loi per‐ mettrait à une personne ayant subi un préjudice du fait d'une déclaratio­n diffama‐ toire d'obtenir plus facilement justice devant les tribunaux de Floride, fait valoir le repré‐ sentant républicai­n de l'État, Alex Andrade.

La Loi sur la diffamatio­n n'est que l'une des nom‐ breuses politiques que le gou‐ vernement DeSantis aspire à modifier, ce qui suscite l'in‐ quiétude des organisati­ons médiatique­s.

Tentatives répétées

L'accessibil­ité à l'informa‐ tion s'est rétrécie comme peau de chagrin, depuis l'arri‐ vée de Ron DeSantis au pou‐ voir. Au cours de sa première année de mandat en 2019, la liste des détails personnels qu'il est interdit de divulguer sur divers fonctionna­ires s'est allongée.

Plus tôt cette année, un juge de première instance de Floride a appuyé le gouver‐ neur quand il a plaidé le privi‐ lège exécutif dans son refus de fournir les informatio­ns demandées en vertu de la Loi sur les archives publiques de l’État concernant sa sélection de candidats potentiels à la Cour suprême de l’État.

L'affaire très suivie médiati‐ quement a été portée en ap‐ pel, la constituti­on de Floride ne présentant aucune men‐ tion spécifique­ment liée au privilège exécutif.

En outre, l'administra­tion actuelle de la Floride est répu‐ tée pour compliquer les pro‐ cessus de demandes d'accès à l'informatio­n.

La chaîne de télévision WKMG a rapporté le mois der‐ nier que les demandes de do‐ cuments publics adressées à certaines agences de l'État étaient d'abord transmises pour examen au bureau du gouverneur, ce qui retardait parfois leur publicatio­n de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois.

Ces attaques législativ­es ne sont pas sans rappeler celles de l'ancien président Donald Trump, rival potentiel de Ron DeSantis et compa‐ triote floridien, également connu pour ses critiques à l'égard de la presse, qu'il décri‐ vait comme l'ennemi du peuple.

Ces critiques sont souvent bien accueillie­s au sein du Par‐ ti républicai­n moderne, où les grands médias sont perçus comme étant du côté des in‐ térêts des démocrates et des libéraux.

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