Jay Baruchel incarne le cofondateur de BlackBerry au grand écran
« Imagine un téléphone portable et une messagerie électronique tout en un ». C’est ainsi que commence la bande-annonce du film BlackBerry, qui raconte l’ascension et la chute de l’entreprise ontarienne de communication mobile Re‐ search In Motion.
L’acteur canadien Jay Baru‐ chel incarne le cofondateur de
BlackBerry, Mike Lazaridis, aux côtés de l’Américain Glenn Howerton, qui prête ses traits au codirecteur de la compagnie, Jim Balsillie.
Le film a eu sa première mondiale à la Berlinale en fé‐ vrier, et a récemment été pro‐ jeté à Austin, au Texas, à l’oc‐ casion du festival South By Southwest.
BlackBerry
prendra
l’af‐ fiche au Canada le 12 mai.
Tourné en grande partie dans la région de Hamilton, en Ontario, le long métrage s’appuie sur le livre Losing the Signal : The Spectacular Rise and Fall of BlackBerry, écrit en 2015 par les journalistes du Globe and Mail Sean Silcoff et Jacqui McNish.
On y raconte comment deux entrepreneurs ont for‐ mé un duo improbable pour déjouer la concurrence avec des innovations et des tac‐ tiques révolutionnaires avant de s’égarer et de tout perdre.
Rois éphémères du sec‐ teur
À un moment donné, Re‐ search in Motion contrôlait 50 % du marché des télé‐ phones portables, a indiqué en entrevue à CBC le réalisa‐ teur Matt Johnson, qui inter‐ prète dans son propre film l’autre cofondateur de Black‐ Berry, Douglas Fregin.
Pour un bref instant, une compagnie canadienne sur‐ passait Apple dans le monde de la téléphonie mobile, a-t-il ajouté.
Parmi les autres membres de la distribution de Black‐ Berry, on trouve Cary Elwes, qu’on a pu voir dans Stranger Things, ainsi que les Cana‐ diens Saul Rubinek et Michael Ironside.