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Paniers de légumes : une option pour les consommate­urs qui cherchent à économiser

- Maxime Hébert-Lévesque

Les paniers de légumes pro‐ posés par des maraîchers pourraient être une option pour les consommate­urs qui cherchent à économi‐ ser, alors que le prix des lé‐ gumes doit encore aug‐ menter d'ici la fin de l'an‐ née. Certains producteur­s du Saguenay-Lac-SaintJean ont adapté leur offre pour mieux répondre aux besoins des clients.

Tous les ans, l'Université Dalhousie fait partie des si‐ gnataires du Rapport annuel sur les prix alimentair­es. Pour 2023, l'étude prévoit une hausse du prix des légumes de 6 à 8 % notamment en rai‐ son de l'augmentati­on du coût du pétrole.

Devant une telle situation, les habitudes d'achat de plu‐ sieurs pourraient être cham‐ boulées pour joindre les deux bouts. Parmi les différente­s options qui s'offrent aux consommate­urs, il y a la pos‐ sibilité de s’abonner à un pa‐ nier de légumes provenant d'un producteur maraîcher.

Le Réseau des fermiers de famille annonçait dernière‐ ment le retour des paniers de légumes chez ses 150 membres au Québec, dont trois sont situés dans la région. Une solution qui per‐ met un approvisio­nnement local, à coût fixe, pendant une quinzaine de semaines.

La formule d'agricultur­e soutenue par la communauté prévoit d'ailleurs une formule du partage du risque, notam‐ ment en cas d'inflation, c'està-dire qu'en échange d'un en‐ gagement et d'une prévisibil­i‐ té pour le fermier ou la fer‐ mière, le fermier ou la fer‐ mière s'engage à ne pas modi‐ fier ses prix en cours de sai‐ son, a indiqué Léon BibeauMerc­ier, président de la Co‐ opérative pour l'agricultur­e de proximité écologique (CAPÉ).

Une solution adaptée aux besoins

Pour certains consomma‐ teurs, l'achat de paniers de lé‐ gumes ne correspond toute‐ fois pas à leurs besoins.

On a déjà tenté l'expé‐ rience, c'est intéressan­t sauf que comme nous sommes un couple de retraités, alors notre consommati­on n'est pas aussi importante qu'une famille, explique par exemple

Jean-Pierre Simard, un client d’une épicerie à Chicoutimi.

La Ferme aux trois soleils de Saint-Fulgence et la Ferme Olac de Jonquière se sont adaptées à cette situation.

Notre panier est le plus flexible possible, c'est vrai‐ ment quand vous voulez et où vous voulez. Nous, on ré‐ colte ce qui est prêt et on l'amène au marché, puis les gens choisissen­t, a fait valoir Adrien Belkin, propriétai­re de la Ferme aux trois soleils.

On a des paniers prémon‐ trés qu'on appelle, donc c'est nous qui décidons ce qu'on met dans les paniers et les gens viennent pendant 14 se‐ maines chercher leur panier. Ensuite, on offre aussi une formule un peu comme la Ferme aux trois soleils, c'està-dire que les gens déposent un montant en début de sai‐ son et ils peuvent venir quand ils veulent, prendre ce qu'ils veulent, pourvu qu'ils passent le montant dans la saison, a ajouté pour sa part Thierry Poniewiera, coproprié‐ taire de la Ferme Olac.

Un prix compétitif, se‐ lon des maraîchers

Les deux producteur­s ma‐ raîchers affirment que leurs prix en 2023 seront sem‐ blables à ceux de l'an dernier.

Lorsqu'on fait les analyses de prix dans notre réseau, on constate que le prix des lé‐ gumes est tout à fait compé‐ titif avec ce qu'on retrouve en épicerie. La marge ne revient pas à des intermédia­ires, mais elle revient directemen­t à la ferme, mentionne le pré‐ sident de la CAPE, Léon Bi‐ beau-Mercier.

La chasse aux spéciaux, l'achat en gros ou encore la cueillette auprès d'un maraî‐ cher de proximité sont toutes des manières d'économiser sur son panier d'épicerie. Peu importe les habitudes d'achat, cuisiner, planifier et acheter des produits locaux demeurent des solutions ga‐ gnantes.

D'après un reportage de Maxime Hébert-Lévesque

faire par défaut et est-ce que ce sera raisonnabl­e, de‐ mande-t-il.

Dans une déclaratio­n, la province confirme que l’op‐ tion de tarificati­on réglemen‐ tée est en cours d’évaluation et que le ministère de l’Abor‐ dabilité et des Services publics travaille avec divers interve‐ nants afin de trouver des moyens de donner aux Alber‐ tains des tarifs plus abor‐ dables et stables.

La porte-parole du minis‐ tère, Andrea Farmer, note toutefois qu’aucune décision n’a été prise quant à l’avenir du RRO. Selon les derniers chiffres de la province, 37 % des clients de compagnies d’électricit­é de l’Alberta re‐ çoivent une facture d’électrici‐ té en vertu de ce modèle tari‐ faire, alors que l’autre 63 % des clients détient un contrat tarifaire.

Avec les informatio­ns de Paula Duhatschek

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