L’Alberta songe à réformer l’option de tarification réglementée de l’électricité
Le gouvernement alber‐ tain a lancé une évalua‐ tion de l’option de tarifica‐ tion réglementée de l’élec‐ tricité, communément ap‐ pelée RRO, le modèle tari‐ faire de base lié au prix courant qui fait parfois bondir la facture men‐ suelle d’habitants de la province.
Le RRO est le mode de tari‐ fication par défaut de tout Al‐ bertain qui ne veut pas signer de contrat avec un fournis‐ seur en vue d’obtenir un prix fixe, ou qui ne peut signer un tel contrat à cause de cer‐ taines contraintes, dont une mauvaise cote de crédit.
En décembre, le prix de l’électricité de ce modèle a dé‐ passé 20 cents par kilowatt‐ heure et a atteint un sommet encore plus élevé en début d’année. Le gouvernement provincial est intervenu pour s’assurer que les Albertains ne payaient pas plus de 13,5 cents par kilowattheure en forçant les fournisseurs à reporter la facturation de l’ex‐ cédent, ce qui veut dire que les clients devront tout de même payer la différence plus tard.
En comparaison, le tarif ré‐ sidentiel en Colombie-Britan‐ nique est de 9,5 cents par kilo‐ wattheure pour l’équivalent moyen des 22 premiers kilo‐ wattheures consommés quo‐ tidiennement et de 14,08 cents pour les suivants. Au Québec, le tarif résidentiel est de 6,319 cents par kilo‐ wattheure pour l’équivalent moyen des 40 premiers kilo‐ wattheures par jour et de 9,749 cents pour les suivants.
L’impact du prix courant
Selon le professeur adjoint en économie Blake Shaffer, de l’Université de Calgary, la ré‐ évaluation de ce modèle tari‐ faire n’a rien de surprenant, compte tenu des sommets at‐ teints par les prix courant ces derniers mois, mais il reste à savoir par quoi ce modèle se‐ rait remplacé s’il était remis en question.
Si on se débarrasse du RRO, quel sera le mode tari‐