Le premier ministre de la N.-É. et la ministre de la Santé écouteront les infirmières
Le premier ministre Tim Houston et la ministre de la Santé Michelle Thomp‐ son ont convoqué une réunion avec des infir‐ mières de toute la Nou‐ velle-Écosse, dimanche.
Un message a été envoyé aux infirmières par l’entremise de leurs syndicats respectifs vendredi pour les informer que le premier ministre et la ministre tiendront une conversation en ligne di‐ manche pour entendre leurs idées et leurs commentaires sur les soins de santé en Nou‐ velle-Écosse .
La réunion survient alors que le gouvernement négocie des contrats avec les syndi‐ cats d’infirmières. Les diri‐ geants du Syndicat des infir‐ mières de la N.-É. et du Syndi‐ cat des employés gouverne‐ mentaux de la N.-É. ont dit à maintes reprises que le gou‐ vernement doit en faire plus pour attirer et retenir les infir‐ mières dans la province.
L’avis qui a été envoyé aux infirmières indique que les 1000 premières personnes à s’inscrire à la réunion pour‐ ront poser des questions. Quiconque tentera de se joindre à la rencontre par la suite ne pourra y assister en raison de la capacité limitée du système.
Les taux d’inoccupation du personnel dans les hôpitaux augmentent et le gouverne‐ ment compte de plus en plus sur des services infirmiers coûteux pour combler les la‐ cunes.
Rien à voir avec les né‐ gociations
L’attachée de presse du premier ministre Tim Hous‐ ton, Catherine Klimek, a décla‐ ré que la réunion de di‐ manche n’a rien à voir avec les négociations contractuelles .
Il n’est pas surprenant que le premier ministre souhaite entendre directement les in‐ firmières , a déclaré Mme Kli‐ mek dans un courriel.
Il parle régulièrement aux Néo-Écossais pour connaître leurs idées et leurs commen‐ taires. Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, nous avons organisé une tournée de sensibilisation aux soins de santé. Le premier ministre et le ministre Thompson ont en‐ tendu des milliers de tra‐ vailleurs de la santé , a-t-elle spécifié.
En 2021, le premier mi‐ nistre Tim Houston a promis que, pendant cinq ans, le gou‐ vernement embaucherait tous les diplômés des écoles d’infirmières de la NouvelleÉcosse qui veulent travailler dans la province.
Même avec cette pro‐ messe, la ministre de la Santé Michelle Thompson a avoué plus tôt cette année que l’au‐ torité sanitaire pourrait em‐ baucher 1500 infirmières im‐ médiatement si elles étaient disponibles.
Les représentants syndi‐ caux ont dit que le gouverne‐ ment doit en faire plus pour améliorer les conditions de travail et augmenter les sa‐ laires s’il y a le moindre espoir de remédier aux problèmes de recrutement et de main‐ tien en poste auxquels la Nouvelle-Écosse, comme le reste du pays, est confrontée.
D’après un reportage de Michael Gorman, de CBC