Yvette d’Entremont reconnue par la FéCANE pour son apport à la culture
La Fédération culturelle acadienne de la NouvelleÉcosse décerne le prix Hommage en développe‐ ment culturel 2022-2023 à l’artiste de Pubnico-Ouest, Yvette d’Entremont.
C’était vraiment une grande surprise. On ne fait ja‐ mais ses projets ici dans le but de recevoir des prix comme ça, mais ça fait toujours plaisir d’être reconnu.
La FéCANE lui a aussi remis une sculpture conçue sur me‐ sure pour accompagner le prix.
L’oeuvre réalisée par Kenny Boudreau et Jamie Forgeron représente une oie avec un noeud papillon debout sur le clavier d’un piano.
C’est tellement cute je l’adore, confie Yvette d’Entre‐ mont. Cette oie se retrouve d'ailleurs sur l’affiche de sa toute dernière comédie musi‐ cale Nelson Dormait présen‐ tée en juin 2022.
Avec ce prix-là, La Fédéra‐ tion culturelle acadienne de la Nouvelle-Écosse reconnaît que l’artiste et ses multiples talents ont eu un grand im‐ pact positif sur sa commu‐ nauté.
Le prix lui a été remis lors du lancement de son tout nouveau documentaire, Ra‐ conte-moi un souvenir, pré‐ senté plus tôt cette semaine au Centre communautaire de Par-en-Bas.
Pour ce projet, Yvette d’En‐ tremont a recueilli les souve‐ nirs de personnes âgées qui ont vécu dans les années 1920, 1930 et 1940.
Elle a ensuite tourné des reconstitutions de ses his‐ toires sur vidéo au Village his‐ torique acadien de la Nou‐ velle-Écosse.
Les commentaires après la première étaient incroyables, raconte l‘artiste.
Les gens riaient aux his‐ toires que les aînées racon‐ taient et bien sûr on a appré‐ cié les jeunes qui ont fait des reconstitutions dramatiques de ces histoires-là.
L’artiste n’aurait pas pu es‐ pérer un meilleur moment pour recevoir les honneurs de la FéCANE.
Les acteurs et les partici‐ pants du documentaire étaient là ainsi que leur famille alors c’était comme une fa‐ mille élargie, une mégafamille avec moi pour célébrer, ditelle.
Cette reconnaissance ne va pas freiner son élan d’inspi‐ ration, Yvette d’Entremont travaille présentement sur une suite à sa comédie musi‐ cale Nelson Dormait et sur l'écriture d’un roman histo‐ rique.
Faut rêver gros, il faut rê‐ ver à ce qui pourrait conti‐ nuer la francophonie et trou‐ ver des occasions de rires en‐ semble et de raconter toutes en français , dit-elle.
Je pense que nos jeunes verraient combien c'est amu‐ sant et combien ça en vaut la peine et eux pourraient deve‐ nir un modèle pour de futurs générations.
Avec les information de la Mouvée et du Téléjournal Acadie