Les trottinettes électriques seront de retour à Ottawa, malgré une baisse d’achalandage
Les trottinettes élec‐ triques libre-service seront de retour dans les rues d’Ottawa. Le comité des transports de la ville a vo‐ té, jeudi, pour reconduire le projet pilote pour une quatrième année. Le nombre de bolides dé‐ ployés pourrait cependant être réduit.
Les deux entreprises dési‐ gnées pour offrir le service de trottinettes électriques parta‐ gées dans la capitale fédérale prévoient être en mesure de mettre en circulation ses pe‐ tits bolides à deux roues vers la mi-mai.
Toutefois, la flotte de trot‐ tinettes pourrait être réduite. Selon un des fournisseurs de services, l’achalandage a dimi‐ nué l'année dernière en raison des politiques restrictives de la ville.
Bird Canada et Neuron, les entreprises partenaires du programme, ne comptent pas déployer le nombre total de trottinettes électriques qui leur étaient autorisées. L'achalandage a diminué de plus de 400 000 trajets la der‐ nière saison, par rapport à l'année précédente.
Enjeux ment de stationne‐
Les résultats du projet ont été mitigés au cours des trois premières années. En 2022, le déploiement a été retardé de deux mois, alors que les en‐ treprises s'efforçaient de s’adapter pour répondre aux nouvelles exigences de la ville.
Parmi les changements ap‐ portés l’an dernier, l’obligation de stationner les trottinettes dans des endroits de station‐ nement numérique désignés est celui qui serait à l’origine de la baisse importante du nombre d’usagers, selon un des fournisseurs de services.
Ottawa est unique du fait qu'elle a un modèle de sta‐ tionnement aussi restrictif, a déclaré Alexandra Petre, direc‐ trice principale chez Bird Ca‐ nada.
Il s'agit d'un ensemble d'exigences assez complexes que nous avons dû respecter à Ottawa l'an dernier et nous savons que beaucoup d'entre elles se poursuivront cette an‐ née, explique-t-elle.
Alexandra Petre soutient que les règles de stationne‐ ment sont devenues trop si‐ milaires à un programme de partage de vélos avec des points de dépôts définis, ce qui fait en sorte qu’il est im‐ possible pour de nombreux usagers de terminer leur tra‐ jet devant leur domicile, par exemple.
Depuis l’an dernier, toutes les trottinettes électriques doivent être munies d’un dis‐ positif qui émet un signal so‐ nore en continu afin d’avertir les piétons et les personnes avec des limitations phy‐ siques, notamment. Il est aus‐ si interdit pour les usagers de circuler sur les trottoirs.
Dans une déclaration transmise à CBC, l’entreprise Neuron a déclaré qu'elle pré‐ voyait déployer 450 trotti‐ nettes électriques au cours de la saison.
Nous continuons de consi‐ dérer Ottawa comme un ex‐ cellent marché pour les trotti‐ nettes électriques partagées. Bien que l'utilisation ait légè‐ rement diminué en 2022, nous nous attendons à ce qu'elle rebondisse et soit en‐ core plus forte cette année , a écrit Ankush Karwal, respon‐ sable du marché chez Neu‐ ron.
De son côté, la compagnie Bird a indiqué qu’elle souhai‐ tait mettre en circulation le plus de trottinettes possible compte tenu des nouvelles exigences.
Nous serions très heureux de pouvoir déployer toute notre flotte, cependant, nous sommes conscients du fait que certaines de ces exi‐ gences sont très strictes et nous voulons nous assurer que nous les respectons cor‐ rectement, a déclaré sa direc‐ trice.
Il pourrait s’agir de l’avantdernière saison du projet pi‐ lote.
Avec les informations de CBC
au sujet de cette situation.
Ça devient complètement incompréhensible que le mi‐ nistre de la Santé refuse d’écouter ses propres infir‐ mières, les infirmières de son réseau et qu'ils les poussent à reconsidérer leur choix de car‐ rière, a-t-il martelé. S’il fonce tête baissée, il va perdre des infirmiers, diminuer des ser‐ vices, a poursuivi le député de Pontiac.
Christian Dubé a répliqué qu’au lieu d’imposer du temps supplémentaire obligatoire (TSO) aux infirmières, le CIUSSS MCQ a choisi de chan‐ ger les horaires. Selon lui, il était plus logique de considé‐ rer autre chose, qui est d’ailleurs prévu aux conven‐ tions collectives.
André Fortin craint que le ministre de la Santé ne veuille exporter ce modèle dans d’autres CIUSSS et CISSS de la province. Ce à quoi M. Dubé a répondu c’est pas ce que j’ai dit.
Le député libéral a deman‐ dé au ministre de revenir sur sa décision insensée, insen‐ sible, irrespectueuse et contre-productive.
M. Dubé a simplement ré‐ pondu que le statu quo n’est plus possible et que son gou‐ vernement compte proposer des solutions innovantes pour le réseau de la santé. On va présenter un plan dans les prochaines semaines où tout le monde va devoir contri‐ buer et regarder une façon différente de donner nos ser‐ vices en santé, a-t-il déclaré.
Les conventions collec‐ tives des infirmières du ré‐ seau public du Québec viennent à échéance le 31 mars et les discussions sont déjà entamées entre le Conseil du trésor et les syndi‐ cats.
Avec des informations d'Amélie Desmarais