Les agents de développement économique, au coeur de l’essor des Premières Nations
Des agents en développe‐ ment économique de diffé‐ rentes communautés au‐ tochtones ont pu bénéfi‐ cier jeudi d’une formation en marge du Grand rassem‐ blement des Premières Na‐ tions et des municipalités qui se déroule cette se‐ maine à Gatineau.
Cette formation, organisée par l’École des dirigeants des Premières Nations, visait à dé‐ velopper les habiletés rela‐ tionnelles en affaires des agents de développement économique.
On voit notamment des outils sur comment faire du réseautage et être à l’aise à en faire, et [comment être] plus efficace, explique la forma‐ trice Paule Marchand, qui est aussi associée chez Satellite conseil.
Ces capacités sont impor‐ tantes puisque ces agents sont le pivot entre les entre‐ preneurs autochtones et les différents acteurs pouvant contribuer à leurs projets, souligne Adam Jourdain, pro‐ priétaire de la firme de ser‐ vice-conseil Uashuanashk, qui orchestrait cette formation aux côtés de Mme Marchand.
Leur rôle est très grand au sein d’une communauté. Ils doivent accompagner, aider, tout promoteur, privé ou communautaire, dans la réali‐ sation de projets, explique M. Jourdain qui a lui-même occupé un poste d’agent de développement économique par le passé.
Pas seulement pour les néophytes
Les exercices de cette for‐ mation portaient sur des si‐ tuations concrètes qui peuvent survenir au sein d’une communauté : rencon‐ trer les élus d’un conseil de bande en urgence ou obtenir un rendez-vous avec le Secré‐ tariat des relations avec les Premières Nations et les Inuit du gouvernement du Québec.
Les conseils prodigués par les deux formateurs ont été un rafraîchissement pour Ro‐ berta Billingsley, qui est agente en développement économique depuis une ving‐ taine d’années à Gesgapegiag, en Gaspésie.
Parfois, puisqu’on fait ce travail depuis longtemps, on a l’impression que c’est dans la poche, mais on peut toujours s’améliorer, dit Mme Billing‐ sley.