La clinique d’urgence mineure de Jeffery Hale là pour rester
Le ministre de la Santé confirme que le projet pi‐ lote d'une urgence mi‐ neure à l'hôpital Jeffery Hale, à Québec, se prolon‐ gera au-delà du mois de mai.
Cette confirmation sur‐ vient quelques heures après la diffusion d'un reportage de Radio-Canada qui démontrait qu'aucune décision n'avait été rendue publique dans le dos‐ sier.
Le projet pilote devait se terminer à la fin du mois de mai.
En moins d’un an, près de 20 000 personnes ont fré‐ quenté la clinique pour de pe‐ tits problèmes de santé, au lieu d’aller engorger les salles d’attente des hôpitaux.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, avait d'ailleurs visité l'établissement récem‐ ment.
Le ministre a visité l’Hôpi‐ tal Jeffrey dans les dernières semaines et a constaté qu’il s’agissait d’un service essen‐ tiel pour les patients de ce secteur de Québec.
Selon le ministre, le mo‐ dèle testé est une alternative concrète pour les citoyens qui ne nécessitent pas de soins urgents et qui permet de désengorger les urgences de plusieurs hôpitaux du sec‐ teur.
La particularité de la cli‐ nique du Jeffery Hale, c'est que les patients ne voient pas nécessairement un médecin. Les professionnels de la santé comme les pharmaciens, les physiothérapeutes et les infir‐ mières ont des pouvoirs ac‐ crus qui leur permettent de soigner des patients.
Le ministère de la Santé doit maintenant suite pro‐ duire une analyse complète et des recommandations qui pourraient permettre è l’Hôpi‐ tal Jeffrey-Hale de poursuivre les améliorations aux services de soins pour le bénéfice des patients.
D'après les informations de Pierre-Alexandre Bolduc