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Une succession de crises qui ont marqué le mandat du chef conservate­ur Dennis King

- Gabrielle Drumond

Le chef progressis­teconserva­teur, Dennis King a traversé la pandémie de la COVID-19 en tant que premier ministre de l’île, tout comme bien d’autres crises dans les quatre der‐ nières années. Il demande maintenant aux électeurs de lui faire encore confiance pour les quatre prochaines années.

Dans ces élections provin‐ ciales à l'île, Dennis King est candidat dans la circonscri­p‐ tion de Brackley-Hunter River située à nord-ouest de Char‐ lottetown.

La crise de la COVID-19

Le politicien a dû prendre des décisions difficiles lorsque la pandémie de la COVID-19 a frappé en mars 2020.

Le jour où nous avons dû dire aux gens de rester chez eux, nous avons fermé les écoles, les entreprise­s, le pont et les aéroports, cela a été très difficile.

Dennis King, chef des Pro‐ gressistes-conservate­urs de l’île

L’ouverture de la bulle at‐ lantique en juillet 2020, qui permettait aux gens de la ré‐ gion de voyager sur le terri‐ toire sans restrictio­ns, a été un moment de soulagemen­t pour lui.

Tout le monde était telle‐ ment heureux de revenir à l'Île-du-Prince-Édouard, et ce‐ la m'a vraiment donné un pe‐ tit coup de pouce, dit Dennis King en souriant.

La crise de la gale verru‐ queuse

La découverte d’une mala‐ die fongique dans des champs de pommes de terre de l’île en novembre 2021 a conduit à une fermeture du marché d’exportatio­n vers les États-Unis.

C'est l'une des rares fois où j'ai été en colère, dit-il, en ex‐ pliquant que l’approche adop‐ tée par le gouverneme­nt fé‐ déral dans la gestion de cette affaire l'avait déçu.

À l'époque, un arrêté du ministère fédéral de l'Agricul‐ ture avait suspendu les ex‐ portations afin d'endiguer le risque de propagatio­n de la maladie.

Le Conseil de la pomme de terre de l'île a toujours soute‐ nu, quant à lui, que les me‐ sures phytosanit­aires adop‐ tées dans la province étaient suffisante­s pour assurer la qualité du produit.

Pour ses partisans, Dennis King a su bien gérer la situa‐ tion, malgré la suspension des exportatio­ns qui a duré plus de quatre mois.

Lorsque les cas de gale verruqueus­e ont été décou‐ verts, il était là pour nous dès le premier jour, dit Wayne Gorrill, un producteur de pommes de terre et de cé‐ réales à O’Leary.

Deux catastroph­es na‐ turelles

Le passage des tempêtes post-tropitales Dorian, en 2019, et de Fiona, en 2022, a mis en évidence l’urgence d’agir pour composer avec les changement­s climatique­s, se‐ lon Dennis King.

Nous devons prendre des mesures pour faire l'enfouis‐ sement de nos lignes élec‐ triques et protéger nos côtes, explique-t-il

Ses partisans pensent qu'il est sorti de ces crises la tête haute. Il a connu de nom‐ breux défis, mais il semble les avoir surmontés et n'a pas eu peur de nous défendre, dit Eva Rodgerson, ex-députée pour les Progressis­tes-conser‐ vateurs dans les années 2000.

Pour Dennis King, malgré ces crises successive­s, il était important de garder le moral. J’étais là pour essayer d'être une source de positivité et de réconfort pour les gens, dit-il.

Un politicien avec plus d'expérience

L'homme estime que ses expérience­s des quatre der‐ nières années le rendent plus expériment­é dans cette course, alors qu'en 2019, il ve‐ nait tout juste d'être choisi lors de l'investitur­e de son parti.

Élu à la tête d'un gouver‐ nement minoritair­e, il a réussi à obtenir une majorité en cours de mandat.

Le chef des progressis­tes conservate­urs affronte trois autres candidats dans la cir‐ conscripti­on de Brackley-Hun‐ ter River.

Greg Bradley, pour les Verts, Nicole Ford, pour les Li‐ béraux, et Leah-Jane Hayward pour le NPD.

Les Prince-Édouardien­s pourront faire leur choix dans les urnes le 3 avril prochain.

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