Le Nouveau-Brunswick regarde du côté du Togo pour des partenariats économiques
Le port de Lomé pourrait devenir un partenaire éco‐ nomique important du Nouveau-Brunswick, pense le président-directeur gé‐ néral du Conseil écono‐ mique du Nouveau-Bruns‐ wick Gaëtan Thomas.
Une délégation du Nou‐ veau-Brunswick revient d’un voyage au Togo. Des repré‐ sentants du port de Belle‐ dune se sont greffés au groupe. Selon M. Thomas, les occasions d’affaires avec le port en eaux profondes de
Lomé sont intéressantes.
Le blé canadien est déjà exporté au Togo. Alors, est-ce qu'il y a des affaires à faire avec d'autres produits cana‐ diens. Le Canada a quand même beaucoup de mines, beaucoup de ressources na‐ turelles, on parle des copeaux de bois qui seraient réali‐ sables, souligne Gaëtan Tho‐ mas en entrevue au Téléjour‐ nal Acadie.
Il rappelle que ce petit pays de l'Afrique de l’Ouest a une population dix fois plus importante que le NouveauBrunswick et qu’il a d’impor‐ tants besoins d’importation de biens et de marchandises.
Combler des besoins de main-d'oeuvre
En contrepartie, le Nou‐ veau-Brunswick connaît une pénurie de main-d’oeuvre dans plusieurs secteurs. Un des autres objectifs de la délé‐ gation était d’explorer les pos‐ sibilités de ce côté. Des visites dans quelques écoles de mé‐ tiers ont satisfait les représen‐ tants néo-brunswickois.
On voit que les pro‐ grammes de formation au To‐ go sont très forts. Le directeur de l'Agence nationale pour l'emploi est très intéressé à envoyer du monde qualifié et compétent au NouveauBrunswick dans l'avenir, in‐ dique M. Thomas.
Ce dernier croit que des ententes sont réalisables à court et moyen terme, autant en ce qui concerne le port que pour la migration profession‐ nelle.
Mais il faut s'assurer que les échanges commerciaux sont justes et équitables pour les deux parties.
Avec des informations du Téléjournal Acadie