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Corner Brook se prépare à sa plus grosse saison des croisières jamais enregistré­e

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Corner Brook, à l’ouest de l’île de Terre-Neuve, se pré‐ pare à accueillir plus de 42 000 passagers en six mois.

32 paquebots vont accos‐ ter dans le port de Corner Brook, dont sept pour la pre‐ mière fois. Les premiers tou‐ ristes commencero­nt à arriver à partir du 16 mai et profite‐ ront de la ville jusqu’au mois de novembre.

Pendant quatre jours du‐ rant la saison, deux paque‐ bots cohabitero­nt dans la baie. Le plus grand paquebot qui accostera sera le Norwei‐ gian Joy, qui amènera 3800 passagers dans la ville lors de trois voyages différents au cours du mois de septembre.

Au total, ce sont 42 136 passagers qui sont attendus pendant ces six mois de sai‐ son touristiqu­e. Un chiffre qui place Corner Brook au coude à coude avec Saint-Jean en nombre de passagers. Le port de la capitale débutera sa sai‐ son des croisières un mois avant Corner Brook, en avril et verra 36 paquebots accos‐ ter dans le port.

8,6 millions $ de retom‐ bées économique­s

La directrice du dévelop‐ pement commercial de la so‐ ciété portuaire de Corner Brook, Jennifer Hartley espère que 2023 marquera le début d’un retour à la normale après deux années marquées par la pandémie.

En 2022, on s’est vraiment concentrés sur la reprise sans risque des croisières. Mainte‐ nant qu’on a réussi ça, on at‐ tend avec impatience la sai‐ son 2023 en espérant que ce soit une année normale pour nous , explique Jennifer Hart‐ ley.

Des travaux sont en cours pour s’assurer que le port est prêt pour l’arrivée de ces tou‐ ristes qui ont un énorme im‐ pact économique sur la ville.

Je pense que beaucoup de gens ne se rendent pas compte de l’importance des retombées économique­s pour nos communauté­s. En 2022, cela a représenté 8,6 millions de dollars. Il y a énormément de personnes qui sont touchées par les croi‐ sières, c’est un secteur majeur dans notre région , souligne Jennifer Hartley.

Glenda Simms, la coordi‐ natrice du tourisme pour la ville de Corner Brook, ex‐ plique que la municipali­té pré‐ voit des événements estivaux au moment de l’accostage des paquebots pour s'efforcer d'offrir aux voyageurs une ex‐ périence mémorable.

On veut s’assurer qu’ils rentrent chez eux avec des souvenirs qu’ils peuvent par‐ tager avec leurs familles et amis , explique Mme Simms qui espère ainsi faire connaître la ville.

Pour faire la promotion de la ville et des ports de TerreNeuve-et-Labrador, Jennifer Hartley et Glenda Simms se rendront en Floride pour as‐ sister au Seatrade 2023, un événement qui rassemble les acteurs internatio­naux du secteur des croisières.

D'après un reportage d'Alex Kennedy, CBC

ployés.

Pas de solutions faciles

Jenna Lahey, qui est PDG de la Chambre de commerce régionale du Cap-Breton, dé‐ clare que la pénurie de tra‐ vailleurs est généralisé­e.

Elle remarque que même si beaucoup de de travailleu­rs cherchent un emploi, ils ne cherchent pas nécessaire‐ ment à pourvoir des postes dans les régions rurales.

L'un des plus grands défis, en particulie­r dans les zones les plus rurales de notre île, est le transport, confirme la PDG. Le transport est un énorme enjeu.

Elle reconnaît qu’il faudrait plus d'options de transport, mais elle croit que la solution passe aussi par un mouve‐ ment pour rendre le covoitu‐ rage plus accessible. Elle a dit que beaucoup de gens sont prêts à travailler, mais pas à n’importe quel prix.

C'est vraiment malheureux que nous soyons dans cette situation, admet-elle. Mais c'est la réalité en ce moment!"

obtiennent une place au pre‐ mier tour. D'autres ob‐ tiennent un placement lors du deuxième tour. Des pro‐ vinces, dont l’Alberta, dis‐ posent également d'un cer‐ tain nombre de places réser‐ vées aux médecins qui ont fait leurs études de médecine à l'étranger.

Les données du CaRMS montrent qu'entre 2015 et 2021, tous les postes de ré‐ sidents en médecine familiale en Alberta ont été pourvus après le deuxième tour. Cette situation a changé l'année dernière, lorsque 11 postes de médecine familiale n'ont pas été pourvus.

Le nombre de postes de résidence en médecine fami‐ liale en Alberta qui sont va‐ cants après le premier tour a augmenté au cours de la der‐ nière décennie, selon les don‐ nées du CaRMS.

Le signe d’un échec, se‐ lon l’Associatio­n médicale de l’Alberta

Pour la Dre fred Rinaldi, présidente de l’Associatio­n médicale de l’Alberta, ce manque d’intérêt de la relève envers la médecine familiale est une conséquenc­e des gestes du gouverneme­nt. On ne peut pas attirer des gens ici si on ne stabilise pas [la si‐ tuation]. Pour moi, cela signi‐ fie que nous sommes en train d'échouer. Les gens n'ont pas envie de rester ou de venir en Alberta, explique-t-elle.

De son côté, le ministre de la Santé de l’Alberta, Jason Copping, affirme que le travail est déjà enclenché pour redo‐ rer le blason de la médecine familiale.

Trouvons un plan pour ga‐ rantir qu'aucune place ne reste vide, car nous en avons besoin, affirme-t-il. Il espère également que davantage de places seront pourvues au deuxième tour de placement du CaRMS.

Au cours des trois pro‐ chaines années, le gouverne‐ ment Smith veut ouvrir 120 places de plus dans les programmes de médecine de la province, partagées à parts égales entre l’Université de l’Alberta et l’Université de Cal‐ gary.

L'Alberta étudie aussi la possibilit­é de créer des centres de formation médi‐ cale satellites à Grande Prairie et Lethbridge, pour tenter de retenir et d’attirer des méde‐ cins vers les régions.

L'avis des université­s

Les doyens des deux facul‐ tés de médecine de l’Alberta tentent également de relativi‐ ser ces statistiqu­es.

À la fois le Dr Todd Ander‐ son, de l’Université de Calgary, et la Dr Brenda Hemmelgarn, de l’Université de l’Alberta, ont minimisé l'importance des ré‐ sultats du premier tour de placement du CaRMS, esti‐ mant que les résultats du se‐ cond tour sont plus significa‐ tifs.

Dans tout le pays, au cours des cinq dernières années, la médecine familiale est deve‐ nue moins populaire auprès des étudiants qui graduent des facultés de médecine, par rapport aux années précé‐ dentes, a souligné le Dr An‐ derson.

Il souhaite que les étu‐ diants aient davantage de mentors qui pratiquent la mé‐ decine familiale.

D’ailleurs, les deux facultés sont en train de revoir leur programme de médecine pour mettre un accent parti‐ culier sur la médecine fami‐ liale.

Avec les informatio­ns de Janet French

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