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Les départs à la retraite aggravent le manque de main-d’oeuvre au CISSS des Îles

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Déjà aux prises avec une explosion des coûts liés à l’embauche de la maind’oeuvre indépendan­te, les départs à la retraite s’ajoutent à la difficulté de recrutemen­t du Centre in‐ tégré de santé et de ser‐ vices sociaux (CISSS) des Îles.

Le CISSS des Îles pourrait perdre le quart de l’ensemble de ses employés d’ici les 5 à 10 prochaines années, selon le directeur des services admi‐ nistratifs du réseau local de santé, Claude Cyr.

On peut dire que c’est énorme, parce que l’on compte à peu près, si on ar‐ rondit, près de 800 employés, et c’est le quart qui vont bien‐ tôt quitter à la retraite. Et on a déjà une vague qui s’est pro‐ duite dans les cinq dernières années , explique-t-il.

Selon M. Cyr, ces estima‐ tions sont basées sur un re‐ censement fait auprès des employés de l’organisati­on.

Le directeur des services administra­tifs indique que ces vagues de départ anticipées s’ajoutent aux postes déjà va‐ cants. Il y a eu pas mal de dé‐ veloppemen­ts ces dernières années qui ont laissé plu‐ sieurs postes vacants.

Claude Cyr précise que le CISSS des Îles comptait 127 postes vacants en date du mois d’août.

En guise de solution, M. Cyr confirme que le projet de création de logements des‐ tinés aux employés du CISSS avance.

L’organisati­on est en at‐ tente d’une autorisati­on qui lui permettra de lancer les ap‐ pels d’offres afin de devenir locataire d’une soixantain­e de logements que le CISSS souslouera­it par la suite à ses em‐ ployés.

Notre objectif de 60 loge‐ ments, on le trouve quand même assez conservate­ur, af‐ firme Claude Cyr.

Le CISSS des Îles précise que l’objectif est de s’assurer que des lieux d'hébergemen­t soient disponible­s à un prix abordable.

Le but c’est d’y loger des infirmière­s et des préposés aux bénéficiai­res, donc on a insisté auprès des éventuels soumission­naires pour que les loyers soient abordables pour des gens de classe moyenne et on souhaite que ça se situe là-dedans, parce que sinon le projet ne pourra pas se concrétise­r , ajoute Claude Cyr.

Si tout se déroule comme prévu, l’appel d’offres pren‐

drait fin à la fin du mois de mai. Claude Cyr estime que les logements pourraient être disponible­s au prin‐ temps 2025.

Avec les informatio­ns de Pierre-Gabriel Turgeon

tés de médecine de l’Alberta tentent également de relativi‐ ser ces statistiqu­es.

À la fois le Dr Todd Ander‐ son, de l’Université de Calgary, et la Dr Brenda Hemmelgarn, de l’Université de l’Alberta, ont minimisé l'importance des ré‐ sultats du premier tour de placement du CaRMS, esti‐ mant que les résultats du se‐ cond tour sont plus significa‐ tifs.

Dans tout le pays, au cours des cinq dernières années, la médecine familiale est deve‐ nue moins populaire auprès des étudiants qui graduent des facultés de médecine, par rapport aux années précé‐ dentes, a souligné le Dr An‐ derson.

Il souhaite que les étu‐ diants aient davantage de mentors qui pratiquent la mé‐ decine familiale.

D’ailleurs, les deux facultés sont en train de revoir leur programme de médecine pour mettre un accent parti‐ culier sur la médecine fami‐ liale.

Avec les informatio­ns de Janet French

tions de l'OIIQ en ligne pour être mieux préparée.

Ils ont fait des modifica‐ tions, ça je le sais, mais concernant les modificati­ons sur l'examen, on ne le sait pas. À voir. explique Jacob Bour‐ deau, 20 ans, à la sortie de l'examen.

Même son de cloche pour Jessica Côté, 34 ans, qui devait passer son premier examen de l'Ordre. Ça va bien, sauf qu'il n'a pas vraiment d'étude préparatoi­re pour passer cet examen-là, je trouve, person‐ nellement.

Elle croit que l'Ordre de‐ vrait revoir sa façon de faire. On va voir les résultats de cet examen-ci. Sur papier, ce n'est pas représenta­tif [de ce qui se passe sur le terrain], ajoute Mme Côté.

Les candidates ont trois chances pour réussir l'exa‐ men, sans quoi elles devront suivre de nouveau un pro‐ gramme en soins infirmiers.

En raison du taux d'échec de septembre, les étudiants avaient la possibilit­é de le re‐ prendre une fois de plus, ex‐ ceptionnel­lement. Un peu plus d'une infirmière sur cinq a décidé de se prévaloir de cette dérogation.

630 personnes passent leur tour

La structure d'examen est la même, estime Luc Mathieu, président de l'Ordre. Les questions proviennen­t des gens du milieu clinique et des enseignant­s universita­ires et collégiaux.

Après le taux d'échec du dernier examen en sep‐ tembre dernier, les établisse‐ ments de santé ont mieux en‐ cadré les futurs infirmiers. En fonction de leur progressio­n, les établissem­ents conseillen­t ou non aux étudiants de se rendre à l'examen, explique M. Mathieu.

Des capsules en ligne ont également été rendues dispo‐ nibles.

Au total, 630 personnes éli‐ gibles ne se sont pas inscrites à l'examen du mois de mars, préférant peut-être attendre le prochain, en septembre.

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