Pêche au crabe des neiges dans la zone 12 : vers une ouverture imminente?
L’Association des crabiers gaspésiens croit que l'ou‐ verture de la pêche au crabe des neiges dans la zone 12 sera le 5 avril pro‐ chain.
Selon le président de l’as‐ sociation, Daniel Desbois, les glaces présentes dans le golfe du Saint-Laurent et dans les ports de pêche de l’Acadie empêchent toujours les cra‐ biers de prendre le large.
Une rencontre entre le mi‐ nistère des Pêches et des Océans Canada (MPO) et les pêcheurs de crabe de la ré‐ gion et des provinces mari‐ times se tiendra lundi pour déterminer la date d'ouver‐ ture.
Protection de la baleine noire
Le MPO indique que des engins de pêche destinés à di‐ minuer les risques d’empêtre‐ ment avec les baleines noires de l’Atlantique Nord continue‐ ront d'être testés cette saison.
La présence de ces mam‐ mifères marins menacés peut en tout temps mener à la fer‐ meture de zones de pêche.
Lorsque des baleines noires sont détectées, le MPO ferme des zones de pêche saisonnières et tempo‐ raires dans le golfe du SaintLaurent et dans la baie de Fundy. Transports Canada impose une limite de vitesse pour toute embarcation de plus de 13 mètres dans cer‐ tains secteurs du golfe, où des baleines sont détectées.
Daniel Desbois mise sur un casier dont le cordage brise à l’aide d’un maillon faible lors‐ qu’une tension de plus de 1700 livres pendant six mi‐ nutes est appliquée. Ça ne change pas les habitudes des pêcheurs, autant sur l’équipe‐ ment que sur sa façon de tra‐ vailler , précise-t-il.
La pêche au crabe des neiges a commencé lundi dans la zone 17, soit dans l’es‐ tuaire du Saint-Laurent.
Avec les informations de Pierre Chapdelaine de Mont‐ valon
propriétaire des lieux et dont le projet de terminal de gaz a été abandonné il y a une dé‐ cennie.
Pour l’APQ, ces lots repré‐ sentent la chance de consti‐ tuer une réserve foncière pour ses développements fu‐ turs. Il s'agit de surcroit des derniers terrains à vocation industrialo-portuaire de la grande région de Québec-Lé‐ vis, ajoute-t-elle dans un com‐ muniqué acheminé à RadioCanada.
À cette hauteur, la profon‐ deur du fleuve Saint-Laurent est de 15 mètres, faisant de l’endroit un rare potentiel de quai en eau profonde pour accueillir des navires de grande taille. Toujours selon le Port, la présence de l’auto‐ route 20 et du réseau ferro‐ viaire à proximité sont autant d’arguments pour développer le secteur Lévis-Est.
Avant de compléter l’ac‐ quisition des terrains, l’APQ devait au préalable obtenir l'aval réglementaire de Trans‐ ports Canada. Cette étape ad‐ ministrative est maintenant franchie avec la publication de l'avis dans la gazette et par l'envoi des lettres d'autorisa‐ tion du fédéral au Port de Québec.
Pas de projet
Dans son communiqué, l’APQ réitère son intérêt d’in‐ tégrer le secteur Lévis-Est dans sa planification straté‐ gique 2035. Il admet égale‐ ment son intention de déve‐ lopper la Rive-Sud, sans tou‐ tefois donner d'échéancier précis pour y arriver.
En devenant propriétaire, le Port de Québec doublera la superficie de ses propriétés foncières. Il exploite actuelle‐ ment 220 hectares de terrains sur la Rive-Nord. Outre la di‐ versification de ses activités ou un développement par l'intérieur, il n'y a plus d'es‐ pace pour l'ajout d'une ligne de quai. Seule la Rive-Sud lui permettrait d'agrandir son pé‐ rimètre aquatique.
Le Port de Québec veut se donner les leviers néces‐ saires pour assurer son déve‐ loppement des deux côtés du fleuve.
Mario Girard, président-di‐ recteur général, Administra‐ tion portuaire de Québec
Selon nos informations, un plan plus spécifique concer‐ nant Lévis-Est devrait être présenté au cours des pro‐ chains mois, une fois que la transaction sera officielle‐ ment conclue.
Le Port refuse cependant d'aller plus loin sur cette question pour le moment, préférant réserver ses com‐ mentaires tant qu'il ne sera pas propriétaire des terrains.
Il assure toutefois qu’au‐ cun projet n’est encore dans les cartons et que le tout s’ins‐ crit dans une vision à long terme. L'aqueduc, les connexions aux réseaux fer‐ roviaire et routier ainsi que l'alimentation en électricité seraient à développer. Une fa‐ laise de 60 mètres fait aussi partie des défis logistiques à surmonter à cet endroit.
Des études ont été me‐ nées par le Port au cours des derniers mois afin d'en éva‐ luer le potentiel. Les résultats n'ont pas découragé l'admi‐ nistration portuaire à aller de l'avant.
Si projet il y a dans le futur à Lévis, l'APQ s'engage à d'abord impliquer la commu‐ nauté et martèle vouloir faire les choses dans l'ordre.
Le Port de Québec compte déjà parmi ses alliés la Chambre de commerce et d'industrie de Lévis ainsi que le maire Gilles Lehouillier. Rap‐ pelons cependant que Lévis a manifesté la volonté d'exclure tout projet impliquant du pé‐ trole et du gaz.
L'UPA opposée
La direction régionale de l'Union des producteurs agri‐ coles de Chaudière-Appa‐ laches s'oppose pour sa part à ce que les terrains tombent sous l'emprise du fédéral.
Les lots identifiés pour l'ancien projet de terminal méthanier Rabaska ont été exclus de la zone agricole pro‐ vinciale en vertu d'un décret du gouvernement du Québec adopté en 2007-2008. Avec l'abandon du terminal, l'UPA aurait souhaité que les terres soient rapatriées dans la zone agricole provinciale et ainsi protégées du développement industriel.
La Commission de protec‐ tion du territoire agricole du Québec avait évalué, à l'époque, qu'un total de 500 hectares de terres agri‐ coles pourraient être perdues avec la création de Rabaska. Son avis défavorable au pro‐ jet avait été renversé par les décrets du provincial.
taux normal d’heures supplé‐ mentaires visait à combler une partie de l’écart entre le salaire des infirmières em‐ ployées par le secteur public et celui des infirmières em‐ bauchées par des organismes privés, a‑t‑il rappelé.
D’après un reportage de
CBC