Sherbrooke veut permettre l’ajout d’un logement additionnel à une habitation unifamiliale
Dans une optique de densi‐ fication urbaine, la Ville de Sherbrooke autorisera la construction d’un loge‐ ment additionnel à une ha‐ bitation unifamiliale.
Il sera donc bientôt pos‐ sible de construire un loge‐ ment dans sa cour pour y lo‐ ger un membre de sa famille, par exemple. C’est un gros gain pour la population. C’est un bon exemple pour la den‐ sification douce, a déclaré la présidente de la Commission de l’aménagement, Geneviève
Laroche.
Le conseil municipal a ap‐ prouvé mardi soir l’enclenche‐ ment du processus de modifi‐ cation des règlements munici‐ paux pour concrétiser cette volonté politique.
Je trouve que c’est une al‐ ternative extrêmement inté‐ ressante pour un territoire comme Sherbrooke.
Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke
La mairesse, Évelyne Beau‐ din, croit que cette décision pourrait avoir des impacts im‐ portants sur le développe‐ ment de la municipalité. Quand on regarde le portrait de notre territoire, le poten‐ tiel de densification douce de cette façon est immense, a-telle affirmé.
Des règles à respecter
Les citoyens qui seront tentés par la construction d’unités d’habitation acces‐ soire devront toutefois se soumettre à plusieurs règles.
Par exemple, la superficie du bâtiment détaché au bâti‐ ment principal ne pourra ex‐ céder 70 mètres carrés. Je veux rassurer les gens sur le fait que c’est réfléchi, que ça va être encadré, a mentionné la conseillère municipale Christelle Lefèvre lors de la séance du conseil municipal.
Sans se positionner pour ou contre la démarche, la conseillère Hélène Dauphinais a invité la population à partici‐ per aux futures consultations publiques entourant les mo‐ difications réglementaires. Ce dossier aurait le potentiel à long terme de changer le vi‐ sage de plusieurs quartiers ré‐ sidentiels, a-t-elle mentionné.
Plusieurs autres villes du Québec ont aussi décidé d’au‐ toriser les unités d’habitation accessoires.