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Bilodeau Canada séduit des distribute­urs japonais

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Des représenta­nts de l’en‐ treprise Bilodeau Canada reviennent emballés du Ja‐ pon. L’entreprise de Nor‐ mandin participai­t au World Fashion Tokyo. La foire de la mode accueillai­t plus de 500 entreprise­s pro‐ venant des quatre coins de la planète.

On sait qu’il y a un marché pour ça, il y a un bel hiver làbas, il y a beaucoup de ski et de plein air. On voyait une fe‐ nêtre au Japon. Cela a fait en sorte qu’on s’est rendu là-bas, indique le directeur général de Bilodeau Canada, Samuel Bilodeau.

Le gestionnai­re souligne avec fierté que l’entreprise était l’une des rares à provenir du Canada et à présenter des produits de fourrure.

La réponse était super bonne. Chez Bilodeau Cana‐ da, on a toujours la mission d'éduquer notre clientèle, de savoir comment on utilise la fourrure, pourquoi on l’utilise et d’où elle provient. Com‐ ment on utilise l'entièreté de l'animal, autant les graisses, les huiles, les os et non seule‐ ment la fourrure. C’est de ce côté-là qu'on l'amène tou‐ jours. Nos produits ont fait fu‐ reur. On est super content de la réponse des Japonais jus‐ qu’à maintenant , mentionne M. Bilodeau.

Les bottes de motoneige ont été très populaires. Il en va de même pour les bottes urbaines ainsi qu’un manteau en peau de loup marin. Des commerçant­s ont d'ailleurs déjà confirmé leur intérêt à ajouter des produits de Bilo‐ deau Canada à leur offre.

Bien que la direction de l'entreprise soit enchantée par cette expérience, il faudra être patient avant d’en arriver à une percée au Japon. Sa‐ muel Bilodeau explique cela, notamment, par certaines contrainte­s de douanes et de logistique­s.

Cela ne se fait pas facile‐ ment et rapidement. C’est quelque chose qui va se tra‐ vailler sur plusieurs années. C’est notre première présence là-bas. C’est d’y aller année après année pour bâtir une notoriété. C’est ce qui fait en sorte que tu réussis à prendre contact avec des distribute­urs qui ont une chaîne logistique intéressan­te , résume-t-il.

Bilodeau Canada devra également adapter ses pro‐ duits selon les besoins du pays, de sa culture et de ses lois.

Par ailleurs, le commerce en ligne n’est pas une avenue plus facile pour gagner le coeur des Japonais. Samuel Bi‐ lodeau souligne les besoins de traduction et de référence‐ ment ainsi que la capacité à li‐ vrer rapidement les produits ailleurs sur la planète.

Le directeur général de Bi‐ lodeau Canada est convaincu que les clients doivent voir et toucher les produits.

En ligne, sur une image, c’est bon, mais ça ne battra ja‐ mais la présence humaine quand on peut voir, toucher et essayer les produits. Cela ne battra jamais ça, reconnaîti­l.

En plus du Japon, Bilodeau Canada lorgne d’autres mar‐ chés, dont des pays scandi‐ naves, le nord du Canada, l’Ouest canadien et le nord des États-Unis. Toutefois, l’en‐ treprise devra conjuguer avec les réglementa­tions qui en‐ tourent la vente de fourrures en vigueur dans certains pays.

L’entreprise aimerait ainsi être en mesure d’exporter 15 à 20 % de son chiffre d’af‐ faires de produits prêt-à-por‐ ter en fourrure à l’étranger.

Avec les informatio­ns de Louis Martineau

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